The Truth of Tibetan Buddhism

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Sexual scandals of Lamas and Rinpoches

über die Dalai Lamas

Before Buddhism was brought to Tibet, the Tibetans had their believes in "Bon". "Bon" is a kind of folk beliefs which gives offerings to ghosts and gods and receives their blessing. It belongs to local folk beliefs.

In the Chinese Tang Dynasty, the Tibetan King Songtsän Gampo brought “Buddhism” to the Tibetan people which became the state religion. The so-called “Buddhism” is Tantric Buddhism which spreads out during the final period of Indian Buddhism. The Tantric Buddhism is also named "left hand tantra" because of its tantric sexual practices. In order to suit Tibetan manners and customs, the tantric Buddhism was mixed with "Bon". Due to its beliefs of ghosts and sexual practices, it became more excessive.

The tantric Master Atiśa spread out the tantric sex teachings in private. Padmasambhava taught it in public, so that the Tibetan Buddhism stands not only apart from Buddhist teachings, but also from Buddhist form. Thus, the Tibetan Buddhism does not belong to Buddhism, and has to be renamed "Lamaism".

   
                  Le Dalaï Lama: le Prix Nobel du mensonge

 La nouvelle est à présent officielle. Sous peu le Dalaï Lama sera reçu par le président Obama à la Maison-Blanche. La rencontre entre ces deux âmes jumelles était inévitable : à vingt ans d’écart l’un de l’autre (1989 et 2009), tous les deux ont reçu le Prix Nobel de la paix, et tous les deux ont reçu cette distinction ad maiorem Dei gloriam [1], ou, pour plus d’exactitude, pour la plus grande gloire de la « nation élue » par Dieu. 1989 était l’année où les USA triomphaient dans la Guerre froide et s’apprêtaient à démanteler l’Union soviétique, la Yougoslavie et aussi — espéraient–ils — la Chine. Dans ces conditions, celui qui allait être couronné champion de la paix ne pouvait être que le moine intrigant qui depuis trente ans déjà, encouragé et financé par la CIA, se battait pour détacher de la Chine un quart de son territoire (le Grand Tibet).

 
En 2009, la situation avait radicalement changé : les dirigeants de Pékin étaient arrivés à éviter la tragédie qu’on voulait infliger à leur pays ; au lieu d’être renvoyés aux décennies terribles de la Chine, opprimée, humiliée et souvent condamnée en masse à la mort par inanition, à la « Chine crucifiée » dont parle les historiens, un cinquième de la population mondiale avait connu un développement prodigieux, tandis que s’avéraient clairement le déclin et le discrédit qui frappaient la superpuissance solitaire qui en 1989 avait cru avoir le monde dans ses mains. Dans les conditions qui avaient émergé en 2009, le Prix Nobel de la paix couronnait celui qui, grâce à son habileté oratoire et sa capacité de se présenter comme un homme nouveau et venant d’en bas, était appelé à redonner quelque lustre à l’impérialisme états-unien.
 
En réalité, la signification authentique de la présidence Obama est à présent sous les yeux de tous. Il n’est de zone au monde dans laquelle ne se soient pas accentués le militarisme et la politique de guerre des USA. Dans le Golfe arabo-persique a été envoyée une flotte, équipée pour neutraliser la riposte possible de l’Iran aux bombardements sauvages qu’Israël prépare fébrilement grâce aussi aux armes fournies par Washington. En Amérique Latine, après avoir encouragé ou promu le coup d’Etat au Honduras, Obama installe sept bases militaires en Colombie, relance la présence de la IVème flotte, profite de l’urgence humanitaire en Haïti (dont la gravité est aussi la conséquence de la domination néocoloniale que les USA y exercent depuis deux siècles) pour occuper massivement le pays : avec un déploiement de forces qui est aussi un lourd avertissement aux pays latino-américains. En Afrique, sous prétexte de combattre le « terrorisme », les USA renforcent leur dispositif militaire par tous les moyens : sa tâche réelle est de rendre le plus difficile possible l’approvisionnement en énergie et matières premières dont la Chine a besoin, de façon à pouvoir l’étrangler au moment opportun. En Europe même, Obama n’a pas du tout renoncé à l’expansion de l’OTAN à l’Est, et à l’affaiblissement de la Russie ; les concessions sont formelles et ne visent qu’à isoler le plus possible la Chine, le pays qui risque de mettre en question l’hégémonie planétaire de Washington.
 
Oui, c’est en Asie que le caractère agressif de la nouvelle présidence états-unienne émerge dans toute sa clarté. Il ne s’agit pas seulement du fait que la guerre en Afghanistan a été étendue au Pakistan, avec un recours aux drones (et sa suite de « dommages collatéraux) nettement plus massif qu’à l’époque de l’administration Bush junior. C’est surtout ce qui arrive à Taïwan qui est significatif. La situation allait s’améliorant nettement : entre la Chine continentale et l’île, les contacts et les échanges ont repris et se développent ; les rapports entre le Parti Communiste Chinois et le Kuomindang ont été rétablis. Avec la nouvelle vente d’armes, Obama veut atteindre un objectif bien précis : si vraiment on ne peut pas démanteler le grand pays asiatique, du moins faut-il en empêcher la réunification pacifique.
 
Et c’est à ce moment-là qu’une vieille connaissance de la politique du containment et du démantèlement de la Chine annonce son arrivée à Washington. Voici qu’au moment opportun entre de nouveau en scène Sa Sainteté qui, avant même de mettre les pieds aux USA, bénit à distance le marchand de cannons qui siège à la Maison-Blanche. Mais le Dalaï Lama n’est-il pas universellement connu comme le champion de la non-violence ? Je me permets, à propos de cette manipulation raffinée, de renvoyer à un chapitre de mon livre La non-violence. Une histoire hors du mythe, que l’éditeur Laterza (Bari-Rome, NdT) sortira en librairie le 4 mars prochain. Pour le moment je me borne à anticiper un seul point. Des ouvrages ayant pour auteur ou co-auteur des ex-fonctionnaires de la CIA révèlent une vérité qui ne doit jamais être perdue de vue : la non-violence est un « écran » (screen) inventé par les services secrets états-uniens majoritairement engagés dans la « guerre psychologique ». Grâce à cet « écran », Sa Sainteté était plongé dans une aura sacrée, alors que depuis longtemps, après sa fuite hors de Chine en 1959, il a promu au Tibet une révolte armée, alimentée par les ressources financières massives, par la puissante machine organisatrice et multi-médiatique et par l’immense arsenal états-uniens ; révolte qui a cependant échoué à cause du manque d’appui de la part de la population tibétaine. Il s’agissait d’une révolte armée — écrivent encore les ex-fonctionnaires de la CIA — qui a permis aux USA d’accumuler de précieuses expériences pour les guerres en Indochine, c’est-à-dire pour des guerres coloniales — c’est moi qui ajoute, cette fois — qui sont à ranger parmi les plus barbares du XXème siècle.
 
Maintenant, le Dalaï Lama et Obama se rencontrent. C’était dans la logique des choses. Cette rencontre entre les deux Prix Nobel du mensonge sera plutôt affectueuse comme seule peut l’être une rencontre entre deux personnalités liées entre elles par des affinités électives. Mais elle ne promet rien de bon pour la cause de la paix. 
 
source: http://www.voltairenet.org/article163892.html

Die Dalai Lamas

»Die Dalai Lamas werden von ihren Anhängern als fortgeschrittene Mahayana Bodhisattvas angesehen, mitfühlende Wesen, die sozusagen ihren eigenen Eintritt in das Nirvana zurückgestellt haben, um der leidenden Menschheit zu helfen. Sie sind demnach auf einem guten Wege zur Buddhaschaft, sie entwickeln Perfektion in ihrer Weisheit und ihrem Mitgefühl zum Wohle aller Wesen. Dies rechtertigt, in Form einer Doktrin, die soziopolitische Mitwirkung der Dalai Lamas, als Ausdruck des mitfühlenden Wunsches eines Bodhisattvas, anderen zu helfen.«

?Hier sollten wir zwei Dinge feststellen, die der Dalai Lama nicht ist: Erstens, er ist nicht in einem einfachen Sinne ein ?Gott-König?. Er mag eine Art König sein, aber er ist kein Gott für den Buddhismus. Zweitens, ist der Dalai Lama nicht das ?Oberhaupt des Tibetischen Buddhismus? als Ganzes. Es gibt zahlreiche Traditionen im Buddhismus. Manche haben ein Oberhaupt benannt, andere nicht. Auch innerhalb Tibets gibt es mehrere Traditionen. Das Oberhaupt der Geluk Tradition ist der Abt des Ganden Klosters, als Nachfolger von Tsong kha pa, dem Begründer der Geluk Tradition im vierzehnten/fünfzehnten Jahrhundert.«

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
Clarke, P. B., Encyclopedia of New Religious Movements
(New York: Routledge, 2006), S. 136.

Regierungsverantwortung
der Dalai Lamas

?Nur wenige der 14 Dalai Lamas regierten Tibet und wenn, dann meist nur für einige wenige Jahre.?

(Brauen 2005:6)

»In der Realität dürften insgesamt kaum mehr als fünfundvierzig Jahre der uneingeschränkten Regierungsgewalt der Dalai Lamas zusammenkommen. Die Dalai Lamas sechs und neun bis zwölf regierten gar nicht, die letzten vier, weil keiner von ihnen das regierungsfähige Alter erreichte. Der siebte Dalai Lama regierte uneingeschränkt nur drei Jahre und der achte überhaupt nur widerwillig und auch das phasenweise nicht allein. Lediglich der fünfte und der dreizehnte Dalai Lama können eine nennenswerte Regieruagsbeteiligung oder Alleinregierung vorweisen. Zwischen 1750 und 1950 gab es nur achtunddreißig Jahre, in denen kein Regent regierte!«

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 182,
Universität Hamburg

Der Fünfte Dalai Lama,
Ngawang Lobsang Gyatso

Der Fünfte Dalai Lama, Ngawang Lobsang Gyatso

?Der fünfte Dalai Lama, der in der tibetischen Geschichte einfach ?Der Gro?e Fünfte? genannt wird, ist bekannt als der Führer, dem es 1642 gelang, Tibet nach einem grausamen Bürgerkrieg zu vereinigen. Die ?ra des fünften Dalai Lama (in etwa von seiner Einsetzung als Herrscher von Tibet bis zum Beginn des 18. Jahrhunderts, als seiner Regierung die Kontrolle über das Land zu entgleiten begann) gilt als pr?gender Zeitabschnitt bei der Herausbildung einer nationalen tibetischen Identit?t - eine Identit?t, die sich im Wesentlichen auf den Dalai Lama, den Potala-Palast der Dalai Lamas und die heiligen Tempel von Lhasa stützt. In dieser Zeit wandelte sich der Dalai Lama von einer Reinkarnation unter vielen, wie sie mit den verschiedenen buddhistischen Schulen assoziiert waren, zum wichtigsten Beschützer seines Landes. So bemerkte 1646 ein Schriftsteller, dass dank der guten Werke des fünften Dalai Lama ganz Tibet jetzt ?unter dem wohlwollenden Schutz eines wei?en Sonnenschirms zentriert? sei; und 1698 konstatierte ein anderer Schriftsteller, die Regierung des Dalai Lama diene dem Wohl Tibets ganz so wie ein Bodhisattva - der heilige Held des Mahayana Buddhismus - dem Wohl der gesamten Menschheit diene.?

Kurtis R. Schaeffer, »Der Fünfte Dalai Lama Ngawang Lobsang Gyatso«, in
DIE DALAI LAMAS: Tibets Reinkarnation des Bodhisattva Avalokite?vara,
ARNOLDSCHE Art Publishers,
Martin Brauen (Hrsg.), 2005, S. 65

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft I

?Gem?? der meisten Quellen war der [5.] Dalai Lama nach den Ma?st?ben seiner Zeit ein recht toleranter und gütiger Herrscher.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 136)

?Rückblickend erscheint Lobsang Gyatso, der ?Gro?e Fünfte?, dem Betrachter als überragende, allerdings auch als widersprüchliche Gestalt.?

Karl-Heinz Golzio / Pietro Bandini,
»Die vierzehn Wiedergeburten des Dalai Lama«,
O.W. Barth Verlag, 1997, S. 118

»Einmal an der Macht, zeigte er den anderen Schulen gegenüber beträchtliche Großzügigkeit. […] Ngawang Lobsang Gyatso wird von den Tibetern der ›Große Fünfte‹ genannt, und ohne jeden Zweifel war er ein ungewöhnlich kluger, willensstarker und doch gleichzeitig großmütiger Herrscher.«

Per Kvaerne, »Aufstieg und Untergang einer klösterlichen Tradition«, in:
Berchert, Heinz; Gombrich, Richard (Hrsg.):
»Der Buddhismus. Geschichte und Gegenwart«,
München 2000, S. 320

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft II

?Viele Tibeter gedenken insbesondere des V. Dalai Lama bis heute mit tiefer Ehrfurcht, die nicht allein religi?s, sondern mehr noch patriotisch begründet ist: Durch gro?es diplomatisches Geschick, allerdings auch durch nicht immer skrupul?sen Einsatz machtpolitischer und selbst milit?rischer Mittel gelang es Ngawang Lobzang Gyatso, dem ?Gro?en Fünften?, Tibet nach Jahrhunderten des Niedergangs wieder zu einen und in den Rang einer bedeutenden Regionalmacht zurückzuführen. Als erster Dalai Lama wurde er auch zum weltlichen Herrscher Tibets proklamiert. Unter seiner ?gide errang der Gelugpa-Orden endgültig die Vorherrschaft über die rivalisierenden lamaistischen Schulen, die teilweise durch blutigen Bürgerkrieg und inquisitorische Verfolgung unterworfen oder au?er Landes getrieben wurden.

Jedoch kehrte der Dalai Lama in seiner zweiten Lebenshälfte, nach Festigung seiner Macht und des tibetischen Staates, zu einer Politik der Mäßigung und Toleranz zurück, die seinem Charakter eher entsprach als die drastischen Maßnahmen, durch die er zur Herrschaft gelangte. Denn Ngawang Lobzang Gyatso war nicht nur ein Machtpolitiker und überragender Staatsmann, sondern ebenso ein spiritueller Meister mit ausgeprägter Neigung zu tantrischer Magie und lebhaftem Interesse auch an den Lehren andere lamaistischer Orden. Zeitlebens empfing er, wie die meisten seiner Vorgänger, gebieterische Gesichte, die er gegen Ende seines Lebens in seinen ›Geheimen Visionen‹ niederlegte.«

(Golzio, Bandini 1997: 95)

Der Dreizehnte Dalai Lama,
Thubten Gyatso

Der Dreizehnte Dalai Lama, Thubten Gyatso

?Ein anderer, besonders wichtiger Dalai Lama war der Dreizehnte (1876-1933). Als starker Herrscher versuchte er, im Allgemeinen ohne Erfolg, Tibet zu modernisieren. ?Der gro?e Dreizehnte? nutzte den Vorteil des schwindenden Einflusses China im 1911 beginnenden Kollaps dessen Monarchie, um faktisch der vollst?ndigen nationalen Unabh?ngigkeit Tibets von China Geltung zu verschaffen. Ein Fakt, den die Tibeter von jeher als Tatsache erachtet haben.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

?Manche m?gen sich vielleicht fragen, wie die Herrschaft des Dalai Lama im Vergleich mit europ?ischen oder amerikanischen Regierungschefs einzusch?tzen ist. Doch ein solcher Vergleich w?re nicht gerecht, es sei denn, man geht mehrere hundert Jahre in der europ?ischen Geschichte zurück, als Europa sich in demselben Zustand feudaler Herrschaft befand, wie es in Tibet heutzutage der Fall ist. Ganz sicher w?ren die Tibeter nicht glücklich, wenn sie auf dieselbe Art regiert würden wie die Menschen in England; und man kann wahrscheinlich zu Recht behaupten, dass sie im Gro?en und Ganzen glücklicher sind als die V?lker Europas oder Amerikas unter ihren Regierungen. Mit der Zeit werden gro?e Ver?nderungen kommen; aber wenn sie nicht langsam vonstatten gehen und die Menschen nicht bereit sind, sich anzupassen, dann werden sie gro?e Unzufriedenheit verursachen. Unterdessen l?uft die allgemeine Verwaltung Tibets in geordneteren Bahnen als die Verwaltung Chinas; der tibetische Lebensstandard ist h?her als der chinesische oder indische; und der Status der Frauen ist in Tibet besser als in beiden genannten L?ndern.?

Sir Charles Bell, »Der Große Dreizehnte:
Das unbekannte Leben des XIII. Dalai Lama von Tibet«,
Bastei Lübbe, 2005, S. 546

Der Dreizehnte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft

?War der Dalai Lama im Gro?en und Ganzen ein guter Herrscher? Dies k?nnen wir mit Sicherheit bejahen, auf der geistlichen ebenso wie auf der weltlichen Seite. Was erstere betrifft, so hatte er die komplizierte Struktur des tibetischen Buddhismus schon als kleiner Junge mit ungeheurem Eifer studiert und eine au?ergew?hnliche Gelehrsamkeit erreicht. Er verlangte eine strengere Befolgung der m?nchischen Regeln, veranlasste die M?nche, ihren Studien weiter nachzugehen, bek?mpfte die Gier, Faulheit und Korruption unter ihnen und verminderte ihren Einfluss auf die Politik. So weit wie m?glich kümmerte er sich um die zahllosen religi?sen Bauwerke. In summa ist ganz sicher festzuhalten, dass er die Spiritualit?t des tibetischen Buddhismus vergr??ert hat.

Auf der weltlichen Seite stärkte er Recht und Gesetz, trat in engere Verbindung mit dem Volk, führte humanere Grundsätze in Verwaltung und Justiz ein und, wie oben bereits gesagt, verringerte die klösterliche Vorherrschaft in weltlichen Angelegenheiten. In der Hoffnung, damit einer chinesischen Invasion vorbeugen zu können, baute er gegen den Widerstand der Klöster eine Armee auf; vor seiner Herrschaft gab es praktisch keine Armee. In Anbetracht der sehr angespannten tibetischen Staatsfinanzen, des intensiven Widerstands der Klöster und anderer Schwierigkeiten hätte er kaum weiter gehen können, als er es tat.

Im Verlauf seiner Regierung beendete der Dalai Lama die chinesische Vorherrschaft in dem großen Teil Tibets, den er beherrschte, indem er chinesische Soldaten und Beamte daraus verbannte. Dieser Teil Tibets wurde zu einem vollkommen unabhängigen Königreich und blieb dies auch während der letzten 20 Jahre seines Lebens.«

Sir Charles Bell in (Bell 2005: 546-47)

Der Vierzehnte Dalai Lama,
Tenzin Gyatso

Der Vierzehnte Dalai Lama, Tenzin Gyatso

?Der jetzige vierzehnte Dalai Lama (Tenzin Gyatso) wurde 1935 geboren. Die Chinesen besetzten Tibet in den frühen 1950er Jahren, der Dalai Lama verlie? Tibet 1959. Er lebt jetzt als Flüchtling in Dharamsala, Nordindien, wo er der Tibetischen Regierung im Exil vorsteht. Als gelehrte und charismatische Pers?nlichkeit, hat er aktiv die Unabh?ngigkeit seines Landes von China vertreten. Durch seine h?ufigen Reisen, Belehrungen und Bücher macht er den Buddhismus bekannt, engagiert sich für den Weltfrieden sowie für die Erforschung von Buddhismus und Wissenschaft. Als Anwalt einer ?universellen Verantwortung und eines guten Herzens?, erhielt er den Nobelpreis im Jahre 1989.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

Moralische Legitimation
der Herrschaft Geistlicher

Für Sobisch ist die moralische Legitimation der Herrschaft Geistlicher ?außerordentlich zweifelhaft?. Er konstatiert:

?Es zeigte sich auch in Tibet, da? moralische Integrit?t nicht automatisch mit der Zugeh?rigkeit zu einer Gruppe von Menschen erlangt wird, sondern allein auf pers?nlichen Entscheidungen basiert. Vielleicht sind es ?hnliche überlegungen gewesen, die den derzeitigen, vierzehnten Dalai Lama dazu bewogen haben, mehrmals unmi?verst?ndlich zu erkl?ren, da? er bei einer Rückkehr in ein freies Tibet kein politische Amt mehr übernehmen werde. Dies ist, so meine ich, keine schlechte Nachricht. Denn dieser Dalai Lama hat bewiesen, da? man auch ohne ein international anerkanntes politisches Amt inne zu haben durch ein glaubhaft an ethischen Grunds?tzen ausgerichtetes beharrliches Wirken einen enormen Einfluss in der Welt ausüben kann.?

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 190,
Universität Hamburg