The Truth of Tibetan Buddhism

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Sexual scandals of Lamas and Rinpoches

über die Dalai Lamas

Before Buddhism was brought to Tibet, the Tibetans had their believes in "Bon". "Bon" is a kind of folk beliefs which gives offerings to ghosts and gods and receives their blessing. It belongs to local folk beliefs.

In the Chinese Tang Dynasty, the Tibetan King Songtsän Gampo brought “Buddhism” to the Tibetan people which became the state religion. The so-called “Buddhism” is Tantric Buddhism which spreads out during the final period of Indian Buddhism. The Tantric Buddhism is also named "left hand tantra" because of its tantric sexual practices. In order to suit Tibetan manners and customs, the tantric Buddhism was mixed with "Bon". Due to its beliefs of ghosts and sexual practices, it became more excessive.

The tantric Master Atiśa spread out the tantric sex teachings in private. Padmasambhava taught it in public, so that the Tibetan Buddhism stands not only apart from Buddhist teachings, but also from Buddhist form. Thus, the Tibetan Buddhism does not belong to Buddhism, and has to be renamed "Lamaism".

   
                  La pratique du nectar « bdud-rtsi»

 

La pratique du nectar « bdud-rtsi»

 La méthode du «nectar», en sanskrit : Amrita et en tibétain : bdud-rtsi (བདུད་རྩི།) .

Qu’est-ce que c’est cette méthode du nectar ? il s’agit d'abord d’expliquer comment obtenir ce « nectar ».
Il existe deux types de nectar dans ce monde, et ils sont comestibles : le premier est le nectar destiné aux humains et le second est le nectar destiné aux dieux du monde du désir (« kama-loka » en sanskrit). Les dieux du monde du désir sont des êtres qui possèdent des pouvoirs; ils sont invisibles à nos yeux et vivent plus longtemps et généralement mieux que les êtres humains.
 
Le nectar destiné aux êtres humains se compose principalement d'aliments et d’herbes. Ces aliments sont mélangés avec un peu de beurre au lait de vache et/ou de chèvre, et accompagnés d'herbes raffinées en poudre. Dans le bouddhisme tibétain ce genre de nectar est parfois mélangé à d’autres aliments incroyables. Pourquoi les appelle-t-on des aliments incroyables? Simplement parce que vous n’arriverez jamais à imaginer ce qu’ils sont. Ces suppléments sont appelés dans le bouddhisme tibétain le grand et le petit arôme. Le grand et le petit arômes sont respectivement les matières fécales et l'urine du gourou tibétain. C’est parce que vous ne l'auriez jamais deviné, qu’on les appelle « incroyables », et non pas parce qu'ils sont subtils.
 
Le grand arôme et le petit arôme sont mentionnés dans les écrits de Tsongkhapa [1]. Les critères nécessaires pour fabriquer les arômes étaient beaucoup plus stricts par rapport aux maîtres lamaïstes actuels. Tsongkhapa écrivait ceci: « Si vous voulez être un gourou, vos selles et votre urine doivent sentir bon." C’est pour cette raison qu’on les appelle petit arôme et grand arôme.
 
Si les résidus du gourou sentent mauvais, alors vous ne devriez pas prendre cet homme comme gourou. C’est la condition requise par la tradition du bonnet jaune, qui se fonde sur l'enseignement suprême de Tsongkhapa. Le yogi C.M. Chen dans son écrit « Yogi Chen’s Works » mentionne également le nectar tibétain en expliquant le raffinage du nectar sous forme de petits comprimés, parfois ajouté du grand ou du petit arôme ( « Yogi Chen’s works », Volume III).
 
Dans le livre « Lamdre» de l’école de Sakyapa (une école de lamaïsme tibétain), il est écrit que le grand arôme est mélangé avec du miel. Une fois qu'une personne est à jeun, elle doit manger un peu de nourriture et récupérer ensuite ses propres excréments. Elle doit alors les étaler sur une table en pierre pour les faire sécher au vent. Les excréments sont mélangés avec du miel, du beurre et un peu d'eau, puis séchés sur un petit feu. La personne récupère finalement quelques boules qui ont la forme et la taille des excréments de moutons. Les boules sont ensuite conservées au sec pendant un certain temps.
Ces boules doivent être consommées le matin.
Il y a deux façons de les consommer. L'une d'elles est la suivante: telle personne doit suivre cette pratique pendant au moins un an, jusqu'à ce que son corps soit bien taillé, et qu'ainsi ses tendons et ses muscles soient bien modelés; par ailleurs, il faut que la personne soit en bonne santé, et qu'elle n'éprouve jamais la sensation d’avoir faim. Le lamaïsme pense qu'en agissant de la sorte, cette personne aura avancé dans sa pratique du bouddhisme. Ces boules sont les nectars du chemin de bodhisattva.
 
Le deuxième nectar est consommé par les dieux dans le monde du désir. Le nectar est leur nourriture quotidienne. Cela n'a rien d'extraordinaire. De même que le nectar du monde humain est préparé avec du lait, du beurre et du miel, ce qui les rend croustillants et leur donne un goût absolument délicieux, le nectar des dieux est préparé également avec les meilleurs aliments du ciel. Pour les dieux, le nectar est un aliment de base. Pourquoi leur est-ce une nourriture essentielle ? Je vais vous expliquer ses caractéristiques, si bien qu'ensuite vous ne pourrez plus être abusés par des hérétiques.
 
Le nectar est un aliment basique dans les 3 mondes (monde du désir, monde de la forme et monde de l’immatériel). Pourquoi Bouddha et les bodhisattvas devraient nous enseigner qu’il faut nous nourrir de cet aliment basique pour avancer dans notre pratique? C’est illogique.
 
Le Bouddha sait très bien que le nectar provient du monde du désir. Il ne demanderait donc jamais aux disciples de le consommer. Il ne dirait pas non plus aux disciples qu'il est obligatoire de l’obtenir et d’en consommer pour avancer dans la pratique du dharma et sur la voie du bodhisattva. Il sait très bien en effet que le nectar est une nourriture basique pour ces dieux du monde du désir. Alors, certaines personnes vont me demander : « Vous, comment expliquez-vous que le nectar provienne du monde du désir ? » Je dois vous expliquer que la façon dont on obtient le nectar n’a pas d’importance. Est-ce que le nectar est comestible ? La réponse est « OUI, sûrement ». Est-ce que le nectar peut dégager une odeur ? La réponse est également « OUI ». Lorsque vous le mangez, sentez-vous son goût ou pas ? La réponse est encore « OUI ». Le goût du nectar est doux et agréable, comme celui d’autres aliments. Le nectar est un aliment, il possède des couleurs et une odeur, on peut le toucher et quand on le mâche, cela s’entend. Les sensations qu’il dégage peuvent être classées selon cinq sens. Il y a six capteurs de perception (la vue, l’ouïe, le goût , l’odorat, le toucher et la perception du Moi). Chaque capteur forme une perception dans le cerveau, et chaque perception forme ensuite une conscience. En d’autres termes, les six capteurs de perception donnent naissance à six sens, qui forment ensuite six consciences. Cela correspond aux dix-huit éléments du dharma (le Bouddha explique que ces dix-huit éléments font partie du monde du désir). Il est nécessaire, pour consommer le nectar, de posséder les dix-huit éléments. Par conséquent, le nectar provient bien du monde du désir. (D’autres explications vont suivre).
 
Quand un monde comporte ces dix-huit éléments de dharma, il s'agit forcément du monde du désir. Le monde de la forme (en sanskrit : rûpa-loka) a six éléments de moins à sa disposition. Les dieux du monde de la forme n'ont pas besoin de nourriture physique, mais ils se nourrissent de la satisfaction obtenue par la méditation dhyana (concentration profonde pendant la méditation), c’est-à-dire qu’ils se nourrissent de la joie acquise grâce à cette méditation. C’est ainsi que se nourrissent les dieux dans le monde de la forme.
 
Dès le premier jour où les dieux arrivèrent dans le monde de la forme, ils furent différents des dieux du monde du désir: les dieux du monde du désir ont toujours leurs organes internes, ils ont besoin de manger des nectars pour maintenir en vie leur corps physique. Cependant les dieux dans le monde de la forme, dès le premier jour, n'avaient pas d'organes internes, donc ils n’avaient pas besoin de manger des nectars. Si vous atteignez un jour le premier niveau de dhyâna à travers la méditation, vous verrez que c'est comme sortir de son corps et entrer dans son nouveau corps, un autre corps qui est comme les nuages du ciel, mais plus léger encore. Ce corps est un peu comme un brouillard blanc très épais. Il possède encore des organes internes. Les dieux du monde de la forme ne mangent pas de nourriture cependant, ils n'ont pas de système nerveux lié à la langue, ils ne peuvent sentir. Autrement dit, leur langue n’éprouve pas la sensation du goût, bien qu'ils conservent néanmoins cet organe. Mais leur langue n'identifie pas le goût. Les dieux dans le monde de la forme, ces dieux n'ayant pas la propriété du nez de sentir les choses. Leur nez ne peut pas sentir d'odeurs, ils conservent encore l'organe du nez et ont une apparence qui continue d'être très beau.
 
 Les dieux du monde de la forme n'ont pas cette fonctionnalité du nez de sentir pour une raison simple: ils n'en ont pas besoin. Les propriétés de la langue et du nez sont conçues pour profiter de la vie dans le monde du désir. Il faut manger pour goûter de la nourriture et sentir l'odeur des aliments, et ensuite apprécier la nourriture. C’est ainsi chez les dieux du monde du désir, comme dans notre monde : ils perçoivent le parfum, la douceur, et d'autres saveurs.
Les dieux du monde de la forme, eux, ne mangent pas, car ils n’ont pas besoin de se nourrir. Ils ne disposent donc pas des fonctions propres au nez et à la langue, puisqu'ils n’ont pas la conscience de l'odorat ni du goût. Les choses sont ainsi parce que, dans le monde de la forme, il n'y a ni goût ni saveur, puisque la nourriture n’existe pas.
 
Bien que le nectar soit délicieux, si vous invitiez les dieux du monde de la forme à manger du nectar du monde du désir, pensez-vous qu'ils en mangeraient? Ils n’en voudraient pas. Les corps des dieux du monde de la forme restent en effet toujours dans un état de méditation. Ils n'ont donc pas besoin de nourriture du monde du désir. Pourquoi n’ont-ils pas envie de manger ce nectar? Simplement parce qu’ils savent bien que le nectar du monde du désir est très limité, et que si jamais ils en mangeaient, ils reviendraient au niveau du monde du désir, éprouvant du désir. Ils ne pourraient donc plus rester tranquilles dans leur monde de la forme.
Les Bouddhas et Bodhisattvas étant conscients de cette vérité, pensez-vous qu’ils vont conseiller aux pratiquants bouddhistes de manger du nectar? Bien-sûr que non. Les Bouddhas ne feront pas cela, car manger ce nectar revient à demander aux pratiquants de descendre d’un niveau. C’est évident, et il est clair pour vous désormais que si une personne quelconque déclare que son nectar vient d’un Bouddha ou d’un Bodhisattva, cette personne est superstitieuse, et qu’elle ne comprend pas l'essence du Dharma.
 
 
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 [1]     Tsongkhapa : (1357-1419) (Tsongkhapa était un des maîtres les plus importants du lamaïsme tibétain ; il est né près d'Amdo au Tibet et a fondé la tradition Gelugpa ou « Tradition du bonnet jaune »)
 

Die Dalai Lamas

»Die Dalai Lamas werden von ihren Anhängern als fortgeschrittene Mahayana Bodhisattvas angesehen, mitfühlende Wesen, die sozusagen ihren eigenen Eintritt in das Nirvana zurückgestellt haben, um der leidenden Menschheit zu helfen. Sie sind demnach auf einem guten Wege zur Buddhaschaft, sie entwickeln Perfektion in ihrer Weisheit und ihrem Mitgefühl zum Wohle aller Wesen. Dies rechtertigt, in Form einer Doktrin, die soziopolitische Mitwirkung der Dalai Lamas, als Ausdruck des mitfühlenden Wunsches eines Bodhisattvas, anderen zu helfen.«

?Hier sollten wir zwei Dinge feststellen, die der Dalai Lama nicht ist: Erstens, er ist nicht in einem einfachen Sinne ein ?Gott-König?. Er mag eine Art König sein, aber er ist kein Gott für den Buddhismus. Zweitens, ist der Dalai Lama nicht das ?Oberhaupt des Tibetischen Buddhismus? als Ganzes. Es gibt zahlreiche Traditionen im Buddhismus. Manche haben ein Oberhaupt benannt, andere nicht. Auch innerhalb Tibets gibt es mehrere Traditionen. Das Oberhaupt der Geluk Tradition ist der Abt des Ganden Klosters, als Nachfolger von Tsong kha pa, dem Begründer der Geluk Tradition im vierzehnten/fünfzehnten Jahrhundert.«

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
Clarke, P. B., Encyclopedia of New Religious Movements
(New York: Routledge, 2006), S. 136.

Regierungsverantwortung
der Dalai Lamas

?Nur wenige der 14 Dalai Lamas regierten Tibet und wenn, dann meist nur für einige wenige Jahre.?

(Brauen 2005:6)

»In der Realität dürften insgesamt kaum mehr als fünfundvierzig Jahre der uneingeschränkten Regierungsgewalt der Dalai Lamas zusammenkommen. Die Dalai Lamas sechs und neun bis zwölf regierten gar nicht, die letzten vier, weil keiner von ihnen das regierungsfähige Alter erreichte. Der siebte Dalai Lama regierte uneingeschränkt nur drei Jahre und der achte überhaupt nur widerwillig und auch das phasenweise nicht allein. Lediglich der fünfte und der dreizehnte Dalai Lama können eine nennenswerte Regieruagsbeteiligung oder Alleinregierung vorweisen. Zwischen 1750 und 1950 gab es nur achtunddreißig Jahre, in denen kein Regent regierte!«

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 182,
Universität Hamburg

Der Fünfte Dalai Lama,
Ngawang Lobsang Gyatso

Der Fünfte Dalai Lama, Ngawang Lobsang Gyatso

?Der fünfte Dalai Lama, der in der tibetischen Geschichte einfach ?Der Gro?e Fünfte? genannt wird, ist bekannt als der Führer, dem es 1642 gelang, Tibet nach einem grausamen Bürgerkrieg zu vereinigen. Die ?ra des fünften Dalai Lama (in etwa von seiner Einsetzung als Herrscher von Tibet bis zum Beginn des 18. Jahrhunderts, als seiner Regierung die Kontrolle über das Land zu entgleiten begann) gilt als pr?gender Zeitabschnitt bei der Herausbildung einer nationalen tibetischen Identit?t - eine Identit?t, die sich im Wesentlichen auf den Dalai Lama, den Potala-Palast der Dalai Lamas und die heiligen Tempel von Lhasa stützt. In dieser Zeit wandelte sich der Dalai Lama von einer Reinkarnation unter vielen, wie sie mit den verschiedenen buddhistischen Schulen assoziiert waren, zum wichtigsten Beschützer seines Landes. So bemerkte 1646 ein Schriftsteller, dass dank der guten Werke des fünften Dalai Lama ganz Tibet jetzt ?unter dem wohlwollenden Schutz eines wei?en Sonnenschirms zentriert? sei; und 1698 konstatierte ein anderer Schriftsteller, die Regierung des Dalai Lama diene dem Wohl Tibets ganz so wie ein Bodhisattva - der heilige Held des Mahayana Buddhismus - dem Wohl der gesamten Menschheit diene.?

Kurtis R. Schaeffer, »Der Fünfte Dalai Lama Ngawang Lobsang Gyatso«, in
DIE DALAI LAMAS: Tibets Reinkarnation des Bodhisattva Avalokite?vara,
ARNOLDSCHE Art Publishers,
Martin Brauen (Hrsg.), 2005, S. 65

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft I

?Gem?? der meisten Quellen war der [5.] Dalai Lama nach den Ma?st?ben seiner Zeit ein recht toleranter und gütiger Herrscher.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 136)

?Rückblickend erscheint Lobsang Gyatso, der ?Gro?e Fünfte?, dem Betrachter als überragende, allerdings auch als widersprüchliche Gestalt.?

Karl-Heinz Golzio / Pietro Bandini,
»Die vierzehn Wiedergeburten des Dalai Lama«,
O.W. Barth Verlag, 1997, S. 118

»Einmal an der Macht, zeigte er den anderen Schulen gegenüber beträchtliche Großzügigkeit. […] Ngawang Lobsang Gyatso wird von den Tibetern der ›Große Fünfte‹ genannt, und ohne jeden Zweifel war er ein ungewöhnlich kluger, willensstarker und doch gleichzeitig großmütiger Herrscher.«

Per Kvaerne, »Aufstieg und Untergang einer klösterlichen Tradition«, in:
Berchert, Heinz; Gombrich, Richard (Hrsg.):
»Der Buddhismus. Geschichte und Gegenwart«,
München 2000, S. 320

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft II

?Viele Tibeter gedenken insbesondere des V. Dalai Lama bis heute mit tiefer Ehrfurcht, die nicht allein religi?s, sondern mehr noch patriotisch begründet ist: Durch gro?es diplomatisches Geschick, allerdings auch durch nicht immer skrupul?sen Einsatz machtpolitischer und selbst milit?rischer Mittel gelang es Ngawang Lobzang Gyatso, dem ?Gro?en Fünften?, Tibet nach Jahrhunderten des Niedergangs wieder zu einen und in den Rang einer bedeutenden Regionalmacht zurückzuführen. Als erster Dalai Lama wurde er auch zum weltlichen Herrscher Tibets proklamiert. Unter seiner ?gide errang der Gelugpa-Orden endgültig die Vorherrschaft über die rivalisierenden lamaistischen Schulen, die teilweise durch blutigen Bürgerkrieg und inquisitorische Verfolgung unterworfen oder au?er Landes getrieben wurden.

Jedoch kehrte der Dalai Lama in seiner zweiten Lebenshälfte, nach Festigung seiner Macht und des tibetischen Staates, zu einer Politik der Mäßigung und Toleranz zurück, die seinem Charakter eher entsprach als die drastischen Maßnahmen, durch die er zur Herrschaft gelangte. Denn Ngawang Lobzang Gyatso war nicht nur ein Machtpolitiker und überragender Staatsmann, sondern ebenso ein spiritueller Meister mit ausgeprägter Neigung zu tantrischer Magie und lebhaftem Interesse auch an den Lehren andere lamaistischer Orden. Zeitlebens empfing er, wie die meisten seiner Vorgänger, gebieterische Gesichte, die er gegen Ende seines Lebens in seinen ›Geheimen Visionen‹ niederlegte.«

(Golzio, Bandini 1997: 95)

Der Dreizehnte Dalai Lama,
Thubten Gyatso

Der Dreizehnte Dalai Lama, Thubten Gyatso

?Ein anderer, besonders wichtiger Dalai Lama war der Dreizehnte (1876-1933). Als starker Herrscher versuchte er, im Allgemeinen ohne Erfolg, Tibet zu modernisieren. ?Der gro?e Dreizehnte? nutzte den Vorteil des schwindenden Einflusses China im 1911 beginnenden Kollaps dessen Monarchie, um faktisch der vollst?ndigen nationalen Unabh?ngigkeit Tibets von China Geltung zu verschaffen. Ein Fakt, den die Tibeter von jeher als Tatsache erachtet haben.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

?Manche m?gen sich vielleicht fragen, wie die Herrschaft des Dalai Lama im Vergleich mit europ?ischen oder amerikanischen Regierungschefs einzusch?tzen ist. Doch ein solcher Vergleich w?re nicht gerecht, es sei denn, man geht mehrere hundert Jahre in der europ?ischen Geschichte zurück, als Europa sich in demselben Zustand feudaler Herrschaft befand, wie es in Tibet heutzutage der Fall ist. Ganz sicher w?ren die Tibeter nicht glücklich, wenn sie auf dieselbe Art regiert würden wie die Menschen in England; und man kann wahrscheinlich zu Recht behaupten, dass sie im Gro?en und Ganzen glücklicher sind als die V?lker Europas oder Amerikas unter ihren Regierungen. Mit der Zeit werden gro?e Ver?nderungen kommen; aber wenn sie nicht langsam vonstatten gehen und die Menschen nicht bereit sind, sich anzupassen, dann werden sie gro?e Unzufriedenheit verursachen. Unterdessen l?uft die allgemeine Verwaltung Tibets in geordneteren Bahnen als die Verwaltung Chinas; der tibetische Lebensstandard ist h?her als der chinesische oder indische; und der Status der Frauen ist in Tibet besser als in beiden genannten L?ndern.?

Sir Charles Bell, »Der Große Dreizehnte:
Das unbekannte Leben des XIII. Dalai Lama von Tibet«,
Bastei Lübbe, 2005, S. 546

Der Dreizehnte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft

?War der Dalai Lama im Gro?en und Ganzen ein guter Herrscher? Dies k?nnen wir mit Sicherheit bejahen, auf der geistlichen ebenso wie auf der weltlichen Seite. Was erstere betrifft, so hatte er die komplizierte Struktur des tibetischen Buddhismus schon als kleiner Junge mit ungeheurem Eifer studiert und eine au?ergew?hnliche Gelehrsamkeit erreicht. Er verlangte eine strengere Befolgung der m?nchischen Regeln, veranlasste die M?nche, ihren Studien weiter nachzugehen, bek?mpfte die Gier, Faulheit und Korruption unter ihnen und verminderte ihren Einfluss auf die Politik. So weit wie m?glich kümmerte er sich um die zahllosen religi?sen Bauwerke. In summa ist ganz sicher festzuhalten, dass er die Spiritualit?t des tibetischen Buddhismus vergr??ert hat.

Auf der weltlichen Seite stärkte er Recht und Gesetz, trat in engere Verbindung mit dem Volk, führte humanere Grundsätze in Verwaltung und Justiz ein und, wie oben bereits gesagt, verringerte die klösterliche Vorherrschaft in weltlichen Angelegenheiten. In der Hoffnung, damit einer chinesischen Invasion vorbeugen zu können, baute er gegen den Widerstand der Klöster eine Armee auf; vor seiner Herrschaft gab es praktisch keine Armee. In Anbetracht der sehr angespannten tibetischen Staatsfinanzen, des intensiven Widerstands der Klöster und anderer Schwierigkeiten hätte er kaum weiter gehen können, als er es tat.

Im Verlauf seiner Regierung beendete der Dalai Lama die chinesische Vorherrschaft in dem großen Teil Tibets, den er beherrschte, indem er chinesische Soldaten und Beamte daraus verbannte. Dieser Teil Tibets wurde zu einem vollkommen unabhängigen Königreich und blieb dies auch während der letzten 20 Jahre seines Lebens.«

Sir Charles Bell in (Bell 2005: 546-47)

Der Vierzehnte Dalai Lama,
Tenzin Gyatso

Der Vierzehnte Dalai Lama, Tenzin Gyatso

?Der jetzige vierzehnte Dalai Lama (Tenzin Gyatso) wurde 1935 geboren. Die Chinesen besetzten Tibet in den frühen 1950er Jahren, der Dalai Lama verlie? Tibet 1959. Er lebt jetzt als Flüchtling in Dharamsala, Nordindien, wo er der Tibetischen Regierung im Exil vorsteht. Als gelehrte und charismatische Pers?nlichkeit, hat er aktiv die Unabh?ngigkeit seines Landes von China vertreten. Durch seine h?ufigen Reisen, Belehrungen und Bücher macht er den Buddhismus bekannt, engagiert sich für den Weltfrieden sowie für die Erforschung von Buddhismus und Wissenschaft. Als Anwalt einer ?universellen Verantwortung und eines guten Herzens?, erhielt er den Nobelpreis im Jahre 1989.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

Moralische Legitimation
der Herrschaft Geistlicher

Für Sobisch ist die moralische Legitimation der Herrschaft Geistlicher ?außerordentlich zweifelhaft?. Er konstatiert:

?Es zeigte sich auch in Tibet, da? moralische Integrit?t nicht automatisch mit der Zugeh?rigkeit zu einer Gruppe von Menschen erlangt wird, sondern allein auf pers?nlichen Entscheidungen basiert. Vielleicht sind es ?hnliche überlegungen gewesen, die den derzeitigen, vierzehnten Dalai Lama dazu bewogen haben, mehrmals unmi?verst?ndlich zu erkl?ren, da? er bei einer Rückkehr in ein freies Tibet kein politische Amt mehr übernehmen werde. Dies ist, so meine ich, keine schlechte Nachricht. Denn dieser Dalai Lama hat bewiesen, da? man auch ohne ein international anerkanntes politisches Amt inne zu haben durch ein glaubhaft an ethischen Grunds?tzen ausgerichtetes beharrliches Wirken einen enormen Einfluss in der Welt ausüben kann.?

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 190,
Universität Hamburg