The Truth of Tibetan Buddhism

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Sexual scandals of Lamas and Rinpoches

über die Dalai Lamas

Before Buddhism was brought to Tibet, the Tibetans had their believes in "Bon". "Bon" is a kind of folk beliefs which gives offerings to ghosts and gods and receives their blessing. It belongs to local folk beliefs.

In the Chinese Tang Dynasty, the Tibetan King Songtsän Gampo brought “Buddhism” to the Tibetan people which became the state religion. The so-called “Buddhism” is Tantric Buddhism which spreads out during the final period of Indian Buddhism. The Tantric Buddhism is also named "left hand tantra" because of its tantric sexual practices. In order to suit Tibetan manners and customs, the tantric Buddhism was mixed with "Bon". Due to its beliefs of ghosts and sexual practices, it became more excessive.

The tantric Master Atiśa spread out the tantric sex teachings in private. Padmasambhava taught it in public, so that the Tibetan Buddhism stands not only apart from Buddhist teachings, but also from Buddhist form. Thus, the Tibetan Buddhism does not belong to Buddhism, and has to be renamed "Lamaism".

   
                  Réflexion autour du Kalama Sutra

 

Celui qui de ce sutra s’écarte d’un mot fait alors œuvre du diable.

« Les bouddhas désapprouvent la lecture littérale des sutras », dit une certaine tradition. Mais qu’il s’abstienne de s’écarter d’un seul mot d’un sutra, celui qui cherche à le comprendre, car alors ce qu’il lirait serait un discours hérétique, et non plus du Bouddha. Les sutras bouddhistes utilisent par définition la matière verbale pour expliquer la vérité, le sens fondamental du monde. Ce sens est très profond et son accès est particulièrement difficile. Il y est question du vrai moi, de l’essence du Bouddha. Ce sens n’est pas accessible grâce à la lecture de quelques sutras ou aux discours des maîtres, et il déserte totalement les forums de discussion. L’illumination, en somme, n’est pas accessible par ces voies et la compréhension de ce vrai moi, de ce dharma sans commencement est hors de ces sentiers communs. Le vrai moi n’entend pas, mais sans lui nul ne peut entendre. Il ne parle pas, mais sans lui la parole n’existe pas.
Dans le sutra du diamant, on lit ce passage :

Subhuti, dit le Bouddha, ne dis à personne que j’ai parlé de l’enseignement. Pourquoi dis-je cela ? Si quelqu’un vient et rapporte : « le Bouddha a diffusé l’enseignement », il porte diffamation contre le Bouddha. Subhuti, celui qui prétendrait cela ne comprendrait pas ce que je dis. En vérité, il n’y a aucun mot qui exprime l’enseignement : telle est la seule manière d’exprimer l’enseignement.

Le Bouddha enseigna durant quarante-neuf années. Il donna plus de trois-cents conférences. Pourtant il n’a jamais dit le moindre mot. Si quelqu’un utilise un certain mot sans avoir compris le sens fondamental de l’enseignement du Bouddha, tout le monde prétendra que cette personne ne l’a pas compris. Qu’il s’éloigne en revanche un instant du sutra, qu’il néglige un seul mot, et le sutra perd tout son sens et devient une hérésie.

Un ami m’a récemment parlé du Kalama sutra en le qualifiant d’un des plus importants sutras du Bouddha, à cause notamment d’un passage fort connu des occidentaux qui évoquerait un individualisme libéral proche de la pensée occidentale. Ce passage insisterait sur la nécessité de douter de tout, de croire ce que nous avons envie de croire, notamment les théories qui nous sont profitables (alors qu’au contraire, il faudrait refuser toute théorie ne nous apportant aucun profit). En lisant ce passage, les gens en viennent à penser que le bouddhisme est une religion qui invite à tout chercher par soi-même en s’enfermant dans un scepticisme obsessionnel qui va jusqu’à refuser de croire la parole du Bouddha. Seul, le fait de croire en soi est juste.

L’ami qui a évoqué ce sutra me disait que le texte contenait dix points principalement :
1. Doutez de ce que les gens vous disent.
2. Doutez de l’authenticité des traditions.
3. Doutez de la véracité des informations que l’on diffuse autour de vous.
4. Doutez de ce que disent les textes sacrés – Bible, sutras…
5. Doutez de tous les raisonnements logiques.
6. Doutez de la philosophie.
7. Doutez de vos propres pensées.
8. Doutez de tous les concepts, de toutes les hypothèses, de toutes les idées communément admises.
9. Doutez de la parole des individus même les plus populaires.
10. Doutez de la parole de ceux que vous considérez comme votre maître, votre gourou, ou même du Bouddha.

 

Lorsque mon ami m’exposa ces dix points, je ne contins pas ma surprise. Je suis pratiquant bouddhiste, et même si ma pratique est très médiocre, je peux affirmer immédiatement que ces dix paroles ne viennent pas du Bouddha, car ce genre de discours conduit les pratiquants à accroître considérablement les doutes qu’ils nourrissaient déjà. De surcroît, c’est une pratique qui cultive l’égoïsme dans la mesure où elle incite l’individu à pratiquer exclusivement ce qui lui convient. Cela ne l’aide en aucune manière à avoir confiance dans le Bouddha et augmente la distance qui le sépare de l’illumination. Pourquoi ? Laissez-moi s’il vous plaît vous l’expliquer.

Pour accéder au premier fruit de śrāvaka, le bouddhisme affirme qu’il faut mettre un terme aux trois nœuds, c’est-à-dire à l’attachement aux illusions concernant la nature du vrai moi, à l’attachement à une vision confuse de l’enseignement et à celui enfin à une compréhension erronée de la pratique. Le śrāvaka qui délie ces nœuds se délivre du doute.


Mais si nous suivons les recommandations du Kalama Sutra, il nous faut donc douter de tout, y compris de ces vérités qu’a énoncées le Bouddha, si bien que cette vision confuse persistera dans notre esprit, le scepticisme l’y retenant. En effet, d’après ce sutra, tout est susceptible d’être faux et par conséquent, quiconque pratique le scepticisme en permanence ne sera jamais en accord avec la parole du Bouddha et ne pourra pas avancer sur le chemin de la pratique.
Prenons un exemple. Supposons que vous preniez votre véhicule pour vous rendre à Paris, alors que vous n’y êtes encore jamais allé. Mais vous n’avez confiance ni en votre plan, ni en votre GPS, ni encore aux panneaux indicateurs. Comment arriverez-vous dans la capitale ? Avez un peu de chance, peut-être la trouverez-vous… à ceci près que, lorsque vous y serez, vous vous mettrez à douter d’y être effectivement ! Du coup, même en étant à Paris, vous n’y serez pas vraiment !

Je suis allé vérifier la traduction anglaise du Kalama Sutra. Les premiers versets du sutra expliquent que les habitants d’un village appelé Kalama rencontrèrent le Bouddha pour l’interroger. A l’une des questions qu’il leur posait, le Bouddha répondit en ces termes :

Ô peuple de Kalama, vous doutez, je ne peux le nier. Vous n’avez point de certitude. Ne croyez pas ce que vous dit la tradition, ce que vous avez entendu, ce que disent les textes, ce que soulèvent vos soupçons ; ne croyez pas non plus vos raisonnements, les résultats de vos comparaisons ou vos ressentis. Ne croyez pas non plus quelqu’un parce qu’il est un maître vous. Vous devez par vous-mêmes comprendre quelles doctrines sont incohérentes, lesquelles vont essuyer des reproches, lesquelles subiront la critique des sages. Vous comprendrez finalement que le fait de suivre ces doctrines aboutit à la souffrance et qu’il est impératif de les rejeter.
Ô peuple de Kalama, souvenez-vous de ce que je dis. Ne croyez pas ce que vous dit la tradition, ce que vous avez entendu, ce que disent les textes, ce que soulèvent vos soupçons, ni vos raisonnements, les résultats de vos comparaisons ou vos ressentis. Ne croyez pas non plus quelqu’un parce qu’il est un maître vous. Vous devez déterminer, comprendre par vous-mêmes quelles doctrines sont bonnes, quelles doctrines ne seront critiquées par personne, lesquelles seront félicitées par les sages et, pratiquées, vous apporteront paix et bonheur. Une fois que vous aurez découvert cette doctrine, pratiquez-la en vous y tenant.

 

Ce passage du sutra que nous venons de citer présente beaucoup de problèmes eu égard au bouddhisme. Le Bouddha n’a cessé de répéter que la vie était remplie de souffrances. Dans aucun sutra en dehors du Kalama sutra il n’a été question pour le Bouddha d’inviter les hommes à chercher la paix et le bonheur.

 

Les trois sceaux de l’enseignement du Bouddha se résument à ceci : tous les phénomènes sont impermanents, tous les dharmas nous enseignent que le vrai moi ne s’y trouve pas, et, enfin, le nirvāṇa est silence absolu.
Ce passage du Kalama sutra, qui prétend qu’il faut chercher la paix et le bonheur et y voir notre vrai moi, ne correspond pas à ce que nous venons de dire des trois sceaux. En nous appuyant sur les trois sceaux, il nous devient alors aisé de dire que ce passage n’a rien de commun avec l’enseignement du Bouddha.

 

J’ai également fouillé dans les compilations des sutras traduits en chinois. Dans la compilation de l’Agama sutra j’ai trouvé le Kalama sutra sous l’intitulé Qielan jing. On y relève cette histoire : le peuple Qielan est venu parler au Bouddha à cause des doutes qu’il avait sur la pratique de certains moines de sa connaissance. Le Bouddha lui a alors très clairement exposé les cinq préceptes, avant de l’inviter à les suivre. En revanche, ce passage incohérent au sujet du doute systématique est totalement absent du sutra.

 

Ainsi, si nous nous éloignons d’un seul mot d’un sutra, celui-ci devient immédiatement une hérésie. Ce passage purement inventé que nous avons examiné a fait perdre au bouddhisme beaucoup d’honnêtes pratiquants.

 

Notre espoir à présent est que le témoignage dont je viens de rendre compte sera profitable à d’autres pratiquants, et si le moindre mérite peut en sortir, que tous en puissent alors bénéficier.
Que l’enseignement du Bouddha, nous l’espérons, puisse perdurer aussi longtemps qu’il sera possible.


Die Dalai Lamas

»Die Dalai Lamas werden von ihren Anhängern als fortgeschrittene Mahayana Bodhisattvas angesehen, mitfühlende Wesen, die sozusagen ihren eigenen Eintritt in das Nirvana zurückgestellt haben, um der leidenden Menschheit zu helfen. Sie sind demnach auf einem guten Wege zur Buddhaschaft, sie entwickeln Perfektion in ihrer Weisheit und ihrem Mitgefühl zum Wohle aller Wesen. Dies rechtertigt, in Form einer Doktrin, die soziopolitische Mitwirkung der Dalai Lamas, als Ausdruck des mitfühlenden Wunsches eines Bodhisattvas, anderen zu helfen.«

?Hier sollten wir zwei Dinge feststellen, die der Dalai Lama nicht ist: Erstens, er ist nicht in einem einfachen Sinne ein ?Gott-König?. Er mag eine Art König sein, aber er ist kein Gott für den Buddhismus. Zweitens, ist der Dalai Lama nicht das ?Oberhaupt des Tibetischen Buddhismus? als Ganzes. Es gibt zahlreiche Traditionen im Buddhismus. Manche haben ein Oberhaupt benannt, andere nicht. Auch innerhalb Tibets gibt es mehrere Traditionen. Das Oberhaupt der Geluk Tradition ist der Abt des Ganden Klosters, als Nachfolger von Tsong kha pa, dem Begründer der Geluk Tradition im vierzehnten/fünfzehnten Jahrhundert.«

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
Clarke, P. B., Encyclopedia of New Religious Movements
(New York: Routledge, 2006), S. 136.

Regierungsverantwortung
der Dalai Lamas

?Nur wenige der 14 Dalai Lamas regierten Tibet und wenn, dann meist nur für einige wenige Jahre.?

(Brauen 2005:6)

»In der Realität dürften insgesamt kaum mehr als fünfundvierzig Jahre der uneingeschränkten Regierungsgewalt der Dalai Lamas zusammenkommen. Die Dalai Lamas sechs und neun bis zwölf regierten gar nicht, die letzten vier, weil keiner von ihnen das regierungsfähige Alter erreichte. Der siebte Dalai Lama regierte uneingeschränkt nur drei Jahre und der achte überhaupt nur widerwillig und auch das phasenweise nicht allein. Lediglich der fünfte und der dreizehnte Dalai Lama können eine nennenswerte Regieruagsbeteiligung oder Alleinregierung vorweisen. Zwischen 1750 und 1950 gab es nur achtunddreißig Jahre, in denen kein Regent regierte!«

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 182,
Universität Hamburg

Der Fünfte Dalai Lama,
Ngawang Lobsang Gyatso

Der Fünfte Dalai Lama, Ngawang Lobsang Gyatso

?Der fünfte Dalai Lama, der in der tibetischen Geschichte einfach ?Der Gro?e Fünfte? genannt wird, ist bekannt als der Führer, dem es 1642 gelang, Tibet nach einem grausamen Bürgerkrieg zu vereinigen. Die ?ra des fünften Dalai Lama (in etwa von seiner Einsetzung als Herrscher von Tibet bis zum Beginn des 18. Jahrhunderts, als seiner Regierung die Kontrolle über das Land zu entgleiten begann) gilt als pr?gender Zeitabschnitt bei der Herausbildung einer nationalen tibetischen Identit?t - eine Identit?t, die sich im Wesentlichen auf den Dalai Lama, den Potala-Palast der Dalai Lamas und die heiligen Tempel von Lhasa stützt. In dieser Zeit wandelte sich der Dalai Lama von einer Reinkarnation unter vielen, wie sie mit den verschiedenen buddhistischen Schulen assoziiert waren, zum wichtigsten Beschützer seines Landes. So bemerkte 1646 ein Schriftsteller, dass dank der guten Werke des fünften Dalai Lama ganz Tibet jetzt ?unter dem wohlwollenden Schutz eines wei?en Sonnenschirms zentriert? sei; und 1698 konstatierte ein anderer Schriftsteller, die Regierung des Dalai Lama diene dem Wohl Tibets ganz so wie ein Bodhisattva - der heilige Held des Mahayana Buddhismus - dem Wohl der gesamten Menschheit diene.?

Kurtis R. Schaeffer, »Der Fünfte Dalai Lama Ngawang Lobsang Gyatso«, in
DIE DALAI LAMAS: Tibets Reinkarnation des Bodhisattva Avalokite?vara,
ARNOLDSCHE Art Publishers,
Martin Brauen (Hrsg.), 2005, S. 65

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft I

?Gem?? der meisten Quellen war der [5.] Dalai Lama nach den Ma?st?ben seiner Zeit ein recht toleranter und gütiger Herrscher.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 136)

?Rückblickend erscheint Lobsang Gyatso, der ?Gro?e Fünfte?, dem Betrachter als überragende, allerdings auch als widersprüchliche Gestalt.?

Karl-Heinz Golzio / Pietro Bandini,
»Die vierzehn Wiedergeburten des Dalai Lama«,
O.W. Barth Verlag, 1997, S. 118

»Einmal an der Macht, zeigte er den anderen Schulen gegenüber beträchtliche Großzügigkeit. […] Ngawang Lobsang Gyatso wird von den Tibetern der ›Große Fünfte‹ genannt, und ohne jeden Zweifel war er ein ungewöhnlich kluger, willensstarker und doch gleichzeitig großmütiger Herrscher.«

Per Kvaerne, »Aufstieg und Untergang einer klösterlichen Tradition«, in:
Berchert, Heinz; Gombrich, Richard (Hrsg.):
»Der Buddhismus. Geschichte und Gegenwart«,
München 2000, S. 320

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft II

?Viele Tibeter gedenken insbesondere des V. Dalai Lama bis heute mit tiefer Ehrfurcht, die nicht allein religi?s, sondern mehr noch patriotisch begründet ist: Durch gro?es diplomatisches Geschick, allerdings auch durch nicht immer skrupul?sen Einsatz machtpolitischer und selbst milit?rischer Mittel gelang es Ngawang Lobzang Gyatso, dem ?Gro?en Fünften?, Tibet nach Jahrhunderten des Niedergangs wieder zu einen und in den Rang einer bedeutenden Regionalmacht zurückzuführen. Als erster Dalai Lama wurde er auch zum weltlichen Herrscher Tibets proklamiert. Unter seiner ?gide errang der Gelugpa-Orden endgültig die Vorherrschaft über die rivalisierenden lamaistischen Schulen, die teilweise durch blutigen Bürgerkrieg und inquisitorische Verfolgung unterworfen oder au?er Landes getrieben wurden.

Jedoch kehrte der Dalai Lama in seiner zweiten Lebenshälfte, nach Festigung seiner Macht und des tibetischen Staates, zu einer Politik der Mäßigung und Toleranz zurück, die seinem Charakter eher entsprach als die drastischen Maßnahmen, durch die er zur Herrschaft gelangte. Denn Ngawang Lobzang Gyatso war nicht nur ein Machtpolitiker und überragender Staatsmann, sondern ebenso ein spiritueller Meister mit ausgeprägter Neigung zu tantrischer Magie und lebhaftem Interesse auch an den Lehren andere lamaistischer Orden. Zeitlebens empfing er, wie die meisten seiner Vorgänger, gebieterische Gesichte, die er gegen Ende seines Lebens in seinen ›Geheimen Visionen‹ niederlegte.«

(Golzio, Bandini 1997: 95)

Der Dreizehnte Dalai Lama,
Thubten Gyatso

Der Dreizehnte Dalai Lama, Thubten Gyatso

?Ein anderer, besonders wichtiger Dalai Lama war der Dreizehnte (1876-1933). Als starker Herrscher versuchte er, im Allgemeinen ohne Erfolg, Tibet zu modernisieren. ?Der gro?e Dreizehnte? nutzte den Vorteil des schwindenden Einflusses China im 1911 beginnenden Kollaps dessen Monarchie, um faktisch der vollst?ndigen nationalen Unabh?ngigkeit Tibets von China Geltung zu verschaffen. Ein Fakt, den die Tibeter von jeher als Tatsache erachtet haben.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

?Manche m?gen sich vielleicht fragen, wie die Herrschaft des Dalai Lama im Vergleich mit europ?ischen oder amerikanischen Regierungschefs einzusch?tzen ist. Doch ein solcher Vergleich w?re nicht gerecht, es sei denn, man geht mehrere hundert Jahre in der europ?ischen Geschichte zurück, als Europa sich in demselben Zustand feudaler Herrschaft befand, wie es in Tibet heutzutage der Fall ist. Ganz sicher w?ren die Tibeter nicht glücklich, wenn sie auf dieselbe Art regiert würden wie die Menschen in England; und man kann wahrscheinlich zu Recht behaupten, dass sie im Gro?en und Ganzen glücklicher sind als die V?lker Europas oder Amerikas unter ihren Regierungen. Mit der Zeit werden gro?e Ver?nderungen kommen; aber wenn sie nicht langsam vonstatten gehen und die Menschen nicht bereit sind, sich anzupassen, dann werden sie gro?e Unzufriedenheit verursachen. Unterdessen l?uft die allgemeine Verwaltung Tibets in geordneteren Bahnen als die Verwaltung Chinas; der tibetische Lebensstandard ist h?her als der chinesische oder indische; und der Status der Frauen ist in Tibet besser als in beiden genannten L?ndern.?

Sir Charles Bell, »Der Große Dreizehnte:
Das unbekannte Leben des XIII. Dalai Lama von Tibet«,
Bastei Lübbe, 2005, S. 546

Der Dreizehnte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft

?War der Dalai Lama im Gro?en und Ganzen ein guter Herrscher? Dies k?nnen wir mit Sicherheit bejahen, auf der geistlichen ebenso wie auf der weltlichen Seite. Was erstere betrifft, so hatte er die komplizierte Struktur des tibetischen Buddhismus schon als kleiner Junge mit ungeheurem Eifer studiert und eine au?ergew?hnliche Gelehrsamkeit erreicht. Er verlangte eine strengere Befolgung der m?nchischen Regeln, veranlasste die M?nche, ihren Studien weiter nachzugehen, bek?mpfte die Gier, Faulheit und Korruption unter ihnen und verminderte ihren Einfluss auf die Politik. So weit wie m?glich kümmerte er sich um die zahllosen religi?sen Bauwerke. In summa ist ganz sicher festzuhalten, dass er die Spiritualit?t des tibetischen Buddhismus vergr??ert hat.

Auf der weltlichen Seite stärkte er Recht und Gesetz, trat in engere Verbindung mit dem Volk, führte humanere Grundsätze in Verwaltung und Justiz ein und, wie oben bereits gesagt, verringerte die klösterliche Vorherrschaft in weltlichen Angelegenheiten. In der Hoffnung, damit einer chinesischen Invasion vorbeugen zu können, baute er gegen den Widerstand der Klöster eine Armee auf; vor seiner Herrschaft gab es praktisch keine Armee. In Anbetracht der sehr angespannten tibetischen Staatsfinanzen, des intensiven Widerstands der Klöster und anderer Schwierigkeiten hätte er kaum weiter gehen können, als er es tat.

Im Verlauf seiner Regierung beendete der Dalai Lama die chinesische Vorherrschaft in dem großen Teil Tibets, den er beherrschte, indem er chinesische Soldaten und Beamte daraus verbannte. Dieser Teil Tibets wurde zu einem vollkommen unabhängigen Königreich und blieb dies auch während der letzten 20 Jahre seines Lebens.«

Sir Charles Bell in (Bell 2005: 546-47)

Der Vierzehnte Dalai Lama,
Tenzin Gyatso

Der Vierzehnte Dalai Lama, Tenzin Gyatso

?Der jetzige vierzehnte Dalai Lama (Tenzin Gyatso) wurde 1935 geboren. Die Chinesen besetzten Tibet in den frühen 1950er Jahren, der Dalai Lama verlie? Tibet 1959. Er lebt jetzt als Flüchtling in Dharamsala, Nordindien, wo er der Tibetischen Regierung im Exil vorsteht. Als gelehrte und charismatische Pers?nlichkeit, hat er aktiv die Unabh?ngigkeit seines Landes von China vertreten. Durch seine h?ufigen Reisen, Belehrungen und Bücher macht er den Buddhismus bekannt, engagiert sich für den Weltfrieden sowie für die Erforschung von Buddhismus und Wissenschaft. Als Anwalt einer ?universellen Verantwortung und eines guten Herzens?, erhielt er den Nobelpreis im Jahre 1989.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

Moralische Legitimation
der Herrschaft Geistlicher

Für Sobisch ist die moralische Legitimation der Herrschaft Geistlicher ?außerordentlich zweifelhaft?. Er konstatiert:

?Es zeigte sich auch in Tibet, da? moralische Integrit?t nicht automatisch mit der Zugeh?rigkeit zu einer Gruppe von Menschen erlangt wird, sondern allein auf pers?nlichen Entscheidungen basiert. Vielleicht sind es ?hnliche überlegungen gewesen, die den derzeitigen, vierzehnten Dalai Lama dazu bewogen haben, mehrmals unmi?verst?ndlich zu erkl?ren, da? er bei einer Rückkehr in ein freies Tibet kein politische Amt mehr übernehmen werde. Dies ist, so meine ich, keine schlechte Nachricht. Denn dieser Dalai Lama hat bewiesen, da? man auch ohne ein international anerkanntes politisches Amt inne zu haben durch ein glaubhaft an ethischen Grunds?tzen ausgerichtetes beharrliches Wirken einen enormen Einfluss in der Welt ausüben kann.?

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 190,
Universität Hamburg