Die Wahrheit des tibetischen Buddhismus

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Sexuelle Skandale der Lamas und Rinpoches

über die Dalai Lamas

Bevor der Buddhismus in Tibet eingeführt wurde, hatten die Tibetaner "Bön" als Volksglauben gehabt. Bön verehrt Geister, Gespenster und Götter, um ihren Segen zu erhalten. Bön gehört also zu lokalen Volksglauben.

Während der chinesischen Tang Dynastie, führte der tibetische König Songtsän Gampo den Buddhismus in Tibet ein und machte ihn zur Staatsreligion. Der sogenannte "Buddhismus" ist aber tantrischer Buddhismus, der sich in der Spätzeit des indischen Buddhismus ausbreitet. Der tantrische Buddhismus wird auch "linkshändigen Pfad" genannt, weil er die tantrische sexuelle Praxis macht. Um zur tibetischen Kultur zu passen, wird der tantrische Buddhismus mit "Bön" gemischt. Er wird dann noch exzessiver wegen dessen Glaubens an Geister und Gespenster.

Der tantrische Meister Atiśa lehrte die tantrische Sex heimlich. Padmasambhava lehrte sie dann aber offen. Der tibetische Buddhismus weichte nicht nur von buddhistischen Lehren ab, sondern auch von buddhistischer Form. Der tibetische Buddhismus gehört nicht zum Buddhismus und muss "Lamaismus" genannt.

   
                  Tibet, une réalité démographie et des chiffres, des chiffres...

Tibet, une réalité démographie et des chiffres, des chiffres...

 
http://www.legrandsoir.info/Tibet-une-realite-demographie-et-des-chiffres-des-chiffres.html

Gérard LUCON



Evolution de la population

L’histoire mouvementée du Tibet entre les VIIème et XVIIIème siècles fait que la population tibétaine a diminué de 8.000.000 de personnes durant cette longue période. Ensuite, du XVIIIème au milieu du XXème siècle cette diminution est de 800.000 personnes. Donc entre l’an 700 et l’an 1950 la population s’est réduite de 11.000.000 à 2.500.000 habitants. Quand on parle d’exode rural en Europe...!

En 1950 on estime à 1.500.000 le nombre de tibétains vivant au Tibet et à 2.500.000 leur nombre total, répartis dans diverses provinces. (sources 
http://french.china.org.cn/china/archives/tibet2006/2007-07/...
et 
www.tibet-info.net ).



Cette tendance s’inverse entre 1950 et le dernier recensement officiel en 2000. C’est la population tibétaine qui a le plus augmenté en pourcentage, dépassant le niveau moyen du pays (2.700.000 tibétains seulement au Tibet et 6.000.000 répartis sur l’ensemble du territoire chinois). En majorité ces 3.700.000 tibétains se trouvent dans les régions suivantes Yunnan, Sichuan, Qinghai et Gansu . Pour une ethnie prétendue victime de génocide, passer en 50 ans de 2,5 à 6 millions, cela relève presque de l’exploit !

Il est à noter que cette dernière province, le Gansu, sinistrée par d’importantes coulées de boue, et qui compte .moins de 2 % de tibétains a quand même été cataloguée par les médias français comme une province tibétaine. Nos journalistes ont encore du chemin à faire, d’autant plus que même les théoriciens du „Grand Tibet” ne revendiquent qu’une petite partie de cette province. Pour information le Gansu, province longiligne qui était traversée par la Route de la Soie, compte 23.000.000 habitants dont 92,4% de Han, les 7,6% restant sont des Hui (tibétains), des Ouïghour et des Dongxiang (source
http://www.terrescontees.com/regions/chine/gansu.htm ). Sur l’ensemble de la Chine les han représentent 91% de la population.

L’ethnie tibétaine, créée ou plutôt fédérée par la dynastie des Tubo (voir l’importance des Tubo dans mon article „propagande quand tu nous tiens”) est en fait l’unification des tribus du plateau tibétain au début du VIIème siècle. En font partie :
- les Tibétains qui sont majoritaires,
- les Luoba, les Monba, les Deng et les Sherpa qui ne possèdent pas d’écriture propre et outre leurs dialectes particuliers parlent le tibétain,
- les Hui qui parlent chinois et tibétains mais sont musulmans.
Sauf pour les Hui, les pratiques religieuses de ces ethnies sont liées au bouddhisme mais certaines (Monba notamment) sont adeptes du Chamanisme traditionnel.

Quelques éléments d’explications

Un ensemble (non exhaustif) de décisions viennent nous faire comprendre comment nous avons pu passer d’une si longue phase de diminution à une phase de croissance de la population :

- la Chine effectue un contrôle de la natalité en soutenant la politique de l’enfant unique, politique qui ne s’applique pas comme nous l’entendons des sources occidentales par des avortements forcés (je ne prétends pas qu’il n’y en a pas du tout mais je n’ai pas trouvé d’informations croisées fiables sur ce sujet), mais par des mesures plus subtiles. Un couple qui a un seul enfant voit cet enfant pris en charge par l’Etat. Dès le second enfant l’Etat ne participe plus, et il taxe de plus en plus en fonction du nombre d’enfants. Bien évidemment cela a un effet pervers, un ami chinois riche et travaillant dans un gouvernement régional m’a confié qu’il avait 4 enfants parce qu’il a les moyens de payer.

- En matière médicale, et pour lutter contre la tradition qui voulait que les filles étaient en général tuées ou abandonnées à la naissance (tradition valable aussi pour l’Inde), le gouvernement a interdit les examens médicaux susceptibles de faire connaître à l’avance le sexe du bébé. Nous pourrions épiloguer sur l’origine de cette tradition, il semble que l’explication la plus sérieuse soit liée à des conditions de vie extrêmement précaires dans les campagnes et au fait que le garçon est celui qui hérite des terres familiales et a la responsabilité de ses parents devenus vieux, alors que la fille n’a rien en dot. Elle est dès sa naissance un poids mort, un fardeau.

- au Tibet la Chine, par son gouvernement local (le Tibet est une province autonome qui dispose de prérogatives que n’ont pas les régions „simples”) a accepté que les couples aient 2 enfants pris en charge par l’Etat.

Cette argumentation vient au détriment de la théorie qui veut que les Han, ethnie majoritaire, aient été envoyés en masse au Tibet pour contrôler et noyauter le pays. Et cela d’autant plus que le droit à deux enfants n’est valable que pour les tibétains, les Han résidant au Tibet restent avec la limite à un enfant.

Cette théorie est battue en brèche par un second argument bien plus négatif, les chinois des plaines et des villes considèrent le Tibet comme une région sous développé, sale, mal approvisionnée, et trop retirée pour que leurs enfants puissent y avoir un avenir similaire à ce que peuvent leur offrir Shanghai, Shenzhen, Beijing, Dalian, etc... En Chine la notion de famille est très forte et, hormis les période de grave disette (entre la 1ère et la 2ème guerre mondiale par exemple, qui ont vu des populations entières quitter leur région d’origine pour s’installer dans des contrées plus accueillante (Shangdong vers l’ancienne Mandchourie par exemple), ce n’est que depuis une dizaine d’années que nous assistons à des phénomènes migratoires significatifs, en fait depuis l’arrivée de l’économie de marché, des entreprises privées, des villes champignons et de leur boom économique.

- Un autre point est à noter, en 1950 l’espérance de vie au Tibet était de 36 ans et la mortalité infantile de 430 ‰, en 1980 cette même espérance de vie est passée à 65 ans, la mortalité infantile est de l’ordre de 100 ‰ (source E. Martens Histoire du bouddhisme tibétain).

Cela est dû à l’amélioration des conditions de vie, la multiplication des équipements médicaux où la médecine traditionnelle tibétaine cotoye celle chinoise, un fort soutien du gouvernement central, un accès à l’éducation avec deux aspects, le taux d’analphabétisme est passé de 90% en 1950 à 40% en1980 et le chinois est la seconde langue dans l’enseignement (les cours sont dispensés en tibétain dans les écoles), et même quelque chose qui personnellement me hérisse, on pratique la discrimination positive avec des résultats étonnants, le taux de réussite moyen des Han au Tibet est deux fois moindre que celui des minorités pour les examens d’entrée à l’Université (source C. Zass in Education in Tibet, Policy and Practice since 1950)

Quand la propagande chiffrée s’emmêle les pinceaux :

Si le site officiel des autorités tibétaines en exil donne des statistiques qui démontrent que le nombre de chinois d’origine tibétaine est en croissance permanente et valide le chiffre de 1,5 millions de tibétains au Tibet en 1950, cela ne l’empêche pas de donner aussi d’autres chiffres en totale contradiction, notamment en affirmant que 1.200.000 tibétains sont morts au début des années 60 du fait de l’occupation chinoise. Le calcul est simple, sur 1.500.000 tibétains, 1.200.000 seraient morts, il en serait donc resté 300.000. (sources 
http://french.china.org.cn/china/archives/tibet2006/2007-07/...
www.tibet-info.net et M. Parenti „Le mythe du Tibet” http://fraternitelibertaire.free.fr ).

Il s’en est fallu de peu que ce „génocide” ait tué plus de tibétains qu’il n’en existait !
D’ailleurs le Dalaï Lama ne s’y trompe pas, dans une interview à Playboy en 1998 (mais oui !) il déclare très lucide „si nous restons une partie de la Chine nous profiterons aussi matériellement de l’énorme progression du pays”. Quand aux autorités chinoises elles n’ont strictement aucun intérêt à entretenir un ressentiment antichinois sur leur territoire, par contre d’autres pays sont intéressés eux aussi par les richesses souterraines du Tibet (pétrole, Or, Uranium, Borax, 40% du Lithium mondial, etc..), et c’estaussi la source des 7 plus grands fleuves d’Asie.

(source 
http://gaelle.hautetfort.com/tag/richesse%20en%20mati%C3%A8r... et K. Conboy & J. Morrisson „the CIA’s secret war in Tibet)
URL de cet article 11478
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Die Dalai Lamas

»Die Dalai Lamas werden von ihren Anhängern als fortgeschrittene Mahayana Bodhisattvas angesehen, mitfühlende Wesen, die sozusagen ihren eigenen Eintritt in das Nirvana zurückgestellt haben, um der leidenden Menschheit zu helfen. Sie sind demnach auf einem guten Wege zur Buddhaschaft, sie entwickeln Perfektion in ihrer Weisheit und ihrem Mitgefühl zum Wohle aller Wesen. Dies rechtertigt, in Form einer Doktrin, die soziopolitische Mitwirkung der Dalai Lamas, als Ausdruck des mitfühlenden Wunsches eines Bodhisattvas, anderen zu helfen.«

?Hier sollten wir zwei Dinge feststellen, die der Dalai Lama nicht ist: Erstens, er ist nicht in einem einfachen Sinne ein ?Gott-König?. Er mag eine Art König sein, aber er ist kein Gott für den Buddhismus. Zweitens, ist der Dalai Lama nicht das ?Oberhaupt des Tibetischen Buddhismus? als Ganzes. Es gibt zahlreiche Traditionen im Buddhismus. Manche haben ein Oberhaupt benannt, andere nicht. Auch innerhalb Tibets gibt es mehrere Traditionen. Das Oberhaupt der Geluk Tradition ist der Abt des Ganden Klosters, als Nachfolger von Tsong kha pa, dem Begründer der Geluk Tradition im vierzehnten/fünfzehnten Jahrhundert.«

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
Clarke, P. B., Encyclopedia of New Religious Movements
(New York: Routledge, 2006), S. 136.

Regierungsverantwortung
der Dalai Lamas

?Nur wenige der 14 Dalai Lamas regierten Tibet und wenn, dann meist nur für einige wenige Jahre.?

(Brauen 2005:6)

»In der Realität dürften insgesamt kaum mehr als fünfundvierzig Jahre der uneingeschränkten Regierungsgewalt der Dalai Lamas zusammenkommen. Die Dalai Lamas sechs und neun bis zwölf regierten gar nicht, die letzten vier, weil keiner von ihnen das regierungsfähige Alter erreichte. Der siebte Dalai Lama regierte uneingeschränkt nur drei Jahre und der achte überhaupt nur widerwillig und auch das phasenweise nicht allein. Lediglich der fünfte und der dreizehnte Dalai Lama können eine nennenswerte Regieruagsbeteiligung oder Alleinregierung vorweisen. Zwischen 1750 und 1950 gab es nur achtunddreißig Jahre, in denen kein Regent regierte!«

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 182,
Universität Hamburg

Der Fünfte Dalai Lama,
Ngawang Lobsang Gyatso

Der Fünfte Dalai Lama, Ngawang Lobsang Gyatso

?Der fünfte Dalai Lama, der in der tibetischen Geschichte einfach ?Der Gro?e Fünfte? genannt wird, ist bekannt als der Führer, dem es 1642 gelang, Tibet nach einem grausamen Bürgerkrieg zu vereinigen. Die ?ra des fünften Dalai Lama (in etwa von seiner Einsetzung als Herrscher von Tibet bis zum Beginn des 18. Jahrhunderts, als seiner Regierung die Kontrolle über das Land zu entgleiten begann) gilt als pr?gender Zeitabschnitt bei der Herausbildung einer nationalen tibetischen Identit?t - eine Identit?t, die sich im Wesentlichen auf den Dalai Lama, den Potala-Palast der Dalai Lamas und die heiligen Tempel von Lhasa stützt. In dieser Zeit wandelte sich der Dalai Lama von einer Reinkarnation unter vielen, wie sie mit den verschiedenen buddhistischen Schulen assoziiert waren, zum wichtigsten Beschützer seines Landes. So bemerkte 1646 ein Schriftsteller, dass dank der guten Werke des fünften Dalai Lama ganz Tibet jetzt ?unter dem wohlwollenden Schutz eines wei?en Sonnenschirms zentriert? sei; und 1698 konstatierte ein anderer Schriftsteller, die Regierung des Dalai Lama diene dem Wohl Tibets ganz so wie ein Bodhisattva - der heilige Held des Mahayana Buddhismus - dem Wohl der gesamten Menschheit diene.?

Kurtis R. Schaeffer, »Der Fünfte Dalai Lama Ngawang Lobsang Gyatso«, in
DIE DALAI LAMAS: Tibets Reinkarnation des Bodhisattva Avalokite?vara,
ARNOLDSCHE Art Publishers,
Martin Brauen (Hrsg.), 2005, S. 65

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft I

?Gem?? der meisten Quellen war der [5.] Dalai Lama nach den Ma?st?ben seiner Zeit ein recht toleranter und gütiger Herrscher.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 136)

?Rückblickend erscheint Lobsang Gyatso, der ?Gro?e Fünfte?, dem Betrachter als überragende, allerdings auch als widersprüchliche Gestalt.?

Karl-Heinz Golzio / Pietro Bandini,
»Die vierzehn Wiedergeburten des Dalai Lama«,
O.W. Barth Verlag, 1997, S. 118

»Einmal an der Macht, zeigte er den anderen Schulen gegenüber beträchtliche Großzügigkeit. […] Ngawang Lobsang Gyatso wird von den Tibetern der ›Große Fünfte‹ genannt, und ohne jeden Zweifel war er ein ungewöhnlich kluger, willensstarker und doch gleichzeitig großmütiger Herrscher.«

Per Kvaerne, »Aufstieg und Untergang einer klösterlichen Tradition«, in:
Berchert, Heinz; Gombrich, Richard (Hrsg.):
»Der Buddhismus. Geschichte und Gegenwart«,
München 2000, S. 320

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft II

?Viele Tibeter gedenken insbesondere des V. Dalai Lama bis heute mit tiefer Ehrfurcht, die nicht allein religi?s, sondern mehr noch patriotisch begründet ist: Durch gro?es diplomatisches Geschick, allerdings auch durch nicht immer skrupul?sen Einsatz machtpolitischer und selbst milit?rischer Mittel gelang es Ngawang Lobzang Gyatso, dem ?Gro?en Fünften?, Tibet nach Jahrhunderten des Niedergangs wieder zu einen und in den Rang einer bedeutenden Regionalmacht zurückzuführen. Als erster Dalai Lama wurde er auch zum weltlichen Herrscher Tibets proklamiert. Unter seiner ?gide errang der Gelugpa-Orden endgültig die Vorherrschaft über die rivalisierenden lamaistischen Schulen, die teilweise durch blutigen Bürgerkrieg und inquisitorische Verfolgung unterworfen oder au?er Landes getrieben wurden.

Jedoch kehrte der Dalai Lama in seiner zweiten Lebenshälfte, nach Festigung seiner Macht und des tibetischen Staates, zu einer Politik der Mäßigung und Toleranz zurück, die seinem Charakter eher entsprach als die drastischen Maßnahmen, durch die er zur Herrschaft gelangte. Denn Ngawang Lobzang Gyatso war nicht nur ein Machtpolitiker und überragender Staatsmann, sondern ebenso ein spiritueller Meister mit ausgeprägter Neigung zu tantrischer Magie und lebhaftem Interesse auch an den Lehren anderer lamaistischer Orden. Zeitlebens empfing er, wie die meisten seiner Vorgänger, gebieterische Gesichte, die er gegen Ende seines Lebens in seinen ›Geheimen Visionen‹ niederlegte.«

(Golzio, Bandini 1997: 95)

Der Dreizehnte Dalai Lama,
Thubten Gyatso

Der Dreizehnte Dalai Lama, Thubten Gyatso

?Ein anderer, besonders wichtiger Dalai Lama war der Dreizehnte (1876-1933). Als starker Herrscher versuchte er, im Allgemeinen ohne Erfolg, Tibet zu modernisieren. ?Der gro?e Dreizehnte? nutzte den Vorteil des schwindenden Einflusses China im 1911 beginnenden Kollaps dessen Monarchie, um faktisch der vollst?ndigen nationalen Unabh?ngigkeit Tibets von China Geltung zu verschaffen. Ein Fakt, den die Tibeter von jeher als Tatsache erachtet haben.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

?Manche m?gen sich vielleicht fragen, wie die Herrschaft des Dalai Lama im Vergleich mit europ?ischen oder amerikanischen Regierungschefs einzusch?tzen ist. Doch ein solcher Vergleich w?re nicht gerecht, es sei denn, man geht mehrere hundert Jahre in der europ?ischen Geschichte zurück, als Europa sich in demselben Zustand feudaler Herrschaft befand, wie es in Tibet heutzutage der Fall ist. Ganz sicher w?ren die Tibeter nicht glücklich, wenn sie auf dieselbe Art regiert würden wie die Menschen in England; und man kann wahrscheinlich zu Recht behaupten, dass sie im Gro?en und Ganzen glücklicher sind als die V?lker Europas oder Amerikas unter ihren Regierungen. Mit der Zeit werden gro?e Ver?nderungen kommen; aber wenn sie nicht langsam vonstatten gehen und die Menschen nicht bereit sind, sich anzupassen, dann werden sie gro?e Unzufriedenheit verursachen. Unterdessen l?uft die allgemeine Verwaltung Tibets in geordneteren Bahnen als die Verwaltung Chinas; der tibetische Lebensstandard ist h?her als der chinesische oder indische; und der Status der Frauen ist in Tibet besser als in beiden genannten L?ndern.?

Sir Charles Bell, »Der Große Dreizehnte:
Das unbekannte Leben des XIII. Dalai Lama von Tibet«,
Bastei Lübbe, 2005, S. 546

Der Dreizehnte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft

?War der Dalai Lama im Gro?en und Ganzen ein guter Herrscher? Dies k?nnen wir mit Sicherheit bejahen, auf der geistlichen ebenso wie auf der weltlichen Seite. Was erstere betrifft, so hatte er die komplizierte Struktur des tibetischen Buddhismus schon als kleiner Junge mit ungeheurem Eifer studiert und eine au?ergew?hnliche Gelehrsamkeit erreicht. Er verlangte eine strengere Befolgung der m?nchischen Regeln, veranlasste die M?nche, ihren Studien weiter nachzugehen, bek?mpfte die Gier, Faulheit und Korruption unter ihnen und verminderte ihren Einfluss auf die Politik. So weit wie m?glich kümmerte er sich um die zahllosen religi?sen Bauwerke. In summa ist ganz sicher festzuhalten, dass er die Spiritualit?t des tibetischen Buddhismus vergr??ert hat.

Auf der weltlichen Seite stärkte er Recht und Gesetz, trat in engere Verbindung mit dem Volk, führte humanere Grundsätze in Verwaltung und Justiz ein und, wie oben bereits gesagt, verringerte die klösterliche Vorherrschaft in weltlichen Angelegenheiten. In der Hoffnung, damit einer chinesischen Invasion vorbeugen zu können, baute er gegen den Widerstand der Klöster eine Armee auf; vor seiner Herrschaft gab es praktisch keine Armee. In Anbetracht der sehr angespannten tibetischen Staatsfinanzen, des intensiven Widerstands der Klöster und anderer Schwierigkeiten hätte er kaum weiter gehen können, als er es tat.

Im Verlauf seiner Regierung beendete der Dalai Lama die chinesische Vorherrschaft in dem großen Teil Tibets, den er beherrschte, indem er chinesische Soldaten und Beamte daraus verbannte. Dieser Teil Tibets wurde zu einem vollkommen unabhängigen Königreich und blieb dies auch während der letzten 20 Jahre seines Lebens.«

Sir Charles Bell in (Bell 2005: 546-47)

Der Vierzehnte Dalai Lama,
Tenzin Gyatso

Der Vierzehnte Dalai Lama, Tenzin Gyatso

?Der jetzige vierzehnte Dalai Lama (Tenzin Gyatso) wurde 1935 geboren. Die Chinesen besetzten Tibet in den frühen 1950er Jahren, der Dalai Lama verlie? Tibet 1959. Er lebt jetzt als Flüchtling in Dharamsala, Nordindien, wo er der Tibetischen Regierung im Exil vorsteht. Als gelehrte und charismatische Pers?nlichkeit, hat er aktiv die Unabh?ngigkeit seines Landes von China vertreten. Durch seine h?ufigen Reisen, Belehrungen und Bücher macht er den Buddhismus bekannt, engagiert sich für den Weltfrieden sowie für die Erforschung von Buddhismus und Wissenschaft. Als Anwalt einer ?universellen Verantwortung und eines guten Herzens?, erhielt er den Nobelpreis im Jahre 1989.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

Moralische Legitimation
der Herrschaft Geistlicher

Für Sobisch ist die moralische Legitimation der Herrschaft Geistlicher ?außerordentlich zweifelhaft?. Er konstatiert:

?Es zeigte sich auch in Tibet, da? moralische Integrit?t nicht automatisch mit der Zugeh?rigkeit zu einer Gruppe von Menschen erlangt wird, sondern allein auf pers?nlichen Entscheidungen basiert. Vielleicht sind es ?hnliche überlegungen gewesen, die den derzeitigen, vierzehnten Dalai Lama dazu bewogen haben, mehrmals unmi?verst?ndlich zu erkl?ren, da? er bei einer Rückkehr in ein freies Tibet kein politische Amt mehr übernehmen werde. Dies ist, so meine ich, keine schlechte Nachricht. Denn dieser Dalai Lama hat bewiesen, da? man auch ohne ein international anerkanntes politisches Amt inne zu haben durch ein glaubhaft an ethischen Grunds?tzen ausgerichtetes beharrliches Wirken einen enormen Einfluss in der Welt ausüben kann.?

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 190,
Universität Hamburg