Die Wahrheit des tibetischen Buddhismus

简体 | 正體 | EN | GE | FR | SP | BG | RUS | JP | VN                 Tibetischen tantrischen Wahrheit Zuhause | Gästebuch | LOGIN | LOGOUT

Sexuelle Skandale der Lamas und Rinpoches

über die Dalai Lamas

Bevor der Buddhismus in Tibet eingeführt wurde, hatten die Tibetaner "Bön" als Volksglauben gehabt. Bön verehrt Geister, Gespenster und Götter, um ihren Segen zu erhalten. Bön gehört also zu lokalen Volksglauben.

Während der chinesischen Tang Dynastie, führte der tibetische König Songtsän Gampo den Buddhismus in Tibet ein und machte ihn zur Staatsreligion. Der sogenannte "Buddhismus" ist aber tantrischer Buddhismus, der sich in der Spätzeit des indischen Buddhismus ausbreitet. Der tantrische Buddhismus wird auch "linkshändigen Pfad" genannt, weil er die tantrische sexuelle Praxis macht. Um zur tibetischen Kultur zu passen, wird der tantrische Buddhismus mit "Bön" gemischt. Er wird dann noch exzessiver wegen dessen Glaubens an Geister und Gespenster.

Der tantrische Meister Atiśa lehrte die tantrische Sex heimlich. Padmasambhava lehrte sie dann aber offen. Der tibetische Buddhismus weichte nicht nur von buddhistischen Lehren ab, sondern auch von buddhistischer Form. Der tibetische Buddhismus gehört nicht zum Buddhismus und muss "Lamaismus" genannt.

   
                  L’histoire secrète des dalaï-lamas

L’histoire secrète des dalaï-lamas

 

 Gilles Van Grasdorff
Flammarion, 2009

 
Citation de :

 
Chapitre 3

«Étrange Tibet... Au XIe siècle, des lamas, fervents adeptes du tantrisme, se sont pourtant faits brigands et, déferlant sur les villes frontalières de la Chine de la dynastie Song , attaquent les caravanes de la route de la soie, pillent, violent et tuent. Mais ce n'est pas tout. Ces lamas, fervents adeptes du Dharma, pratiquent des meurtres rituels, à la suite desquels ils mangent certaines parties du corps de leurs victimes en les mélangeant à de la tsampa.»
(p.59)

 

 
Chapitre 5

«...se montre de plus en plus réticent aux études monastiques. Seuls les rites sexuels du Tantra de Kalachakra retiennent son attention. Commencées à l'âge de quatorze ans, ses premières initiations se sont faites avec des fillettes de dix ans: jusqu'à leurs
vingt ans, elles sont considérées porteuses d'énergies positives.
Victor et Victoria Trimondi expliquent dans Der schatten des Dalai-Lama, L'Ombre du dalaï-lama, que «dans le Vajrayana, la sexualité est l'événement sur lequel tout est basé.»
(p.79)

« Le sexe est considéré ci; comme la prima materia, la substance primale brute qui est utilisée par les partenaires sexuels pour en extraire le pur esprit,  de même que l'alcool fort peut être extrait des grappes de raisin. Pour cette raison, le maître tantrique est convaincu non seulement que la sexualité contient les secrets de l'humanité, mais qu'elle fournit aussi le moyen par lequel on peut atteindre la
divinité. » Les Trimondi précisent en outre que « plus le sexe est
hot, plus le rituel tantrique devient efficace. Dans le Candamaharosana Tantra par exemple, l'amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l'anus de l'amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu'elle a vomis sur le plancher. Le spectre complet des
déviances sexuelles est présent, même si c'est sous la forme de rite .»
«Par ces initiations tantriques, la sexualité se transforme donc en puissance temporelle et spirituelle. Des pratiques secrètes qui ont été délivrées au sixième dalaï-lama et qui se perpétuent de nos jours aux degrés les plus élevés de l'usage du Kalachakra dans les monastères du bouddhisme tibétain. Ainsi, «une seule femme
participe aux étapes initiatiques 8 à 11 du Tantra du Kalachakra, mais dans les 12 à 15, dix femmes s'impliquent dans le rite aux côtés du maître. L'élève se doit même d'offrir des femmes à songourou, et les laïcs qui veulent être initiés d'amener leurs mères, sœurs, leur épouse, filles ou tantes... Les moines ayant reçu la consécration ou les novices ont le droit d'utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas parentes. Dans s le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ».
(p.80)

«Nous sommes en 1702 et Rigdzin Tsangyang Gyatso a tout juste dix-neuf ans. Son premier amour l'a quitté mais, depuis, le dalaï-lama multiplie les aventures avec les courtisanes et serveuses des tavernes.»
(p.81)

«Le souverain repère immédiatement le régent Sangyé Gyatso,  devenu, au fil des semaines et des mois, son compagnon de débauches nocturnes. Cette nuit encore sera longue et il n'est pas rare alors de voir le dalaï-lama interpréter une de ses pièce
de théâtre ou de parodier les Trois Refuges que sont le Bouddha, le Dharma et la sangha, c'est-à-dire l'Enseignant, l'enseigné et la communauté, avec un texte que l’on attribue à Drukpa Kunley :»
(p.82)

 
«Je prends refuge dans le pénis assagi du vieillard, desséché à la racine,
 
renversé comme un arbre mort.
 
Je prends refuge dans le vagin flasque de la vieille femme, délabré,
 
impénétrable, comme une éponge.
 
Je prends refuge dans le Foudre viril du jeune tigre, fièrement dressé,
 
indifférent à la mort;
Je prends refuge dans le Lotus de la jeune fille, la remplissant de vagues déferlantes de félicité, et la délivrant de toute honte et inhibition ...»
(p.83)


 
Chapitre 9

«Le Tantra du Kalachakra et, de façon plus générale, lebouddhisme tantrique portent la femme aux nues et la placent en grande estime. Comme dans beaucoup d'autres religions, elle est vénérée en tant que mère, en tant que sœur, mais aussi en tant qu’épouse, maîtresse et objet de désir. Le tibétologue Rolf Stein écrit en 1982 : «Que ce soit dans la religion ou dans le monde, c'est le sexe féminin qui est en tait l'important... Mieux que cela, on dit que les lamas excellents qui pratiquent la voie de
l'union sexuelle doivent vénérer leur femme de gnose (vidya, la compagne rituelle) comme un instrument indispensable .
Dans le bouddhisme, le vagin est en fait la porte de la réincarnation, l'accouplement une cérémonie qui permet l’accession au secret de l'univers. La relation sexuelle est fondamentalement ritualisée: chaque regard, chaque caresse, chaque forme de contact reçoit un sens symbolique. Les partenaires recherchent ensemble la voie vers quelque chose de supérieur à l'acte lui-même. L'acte sexuel leur contére un pouvoir, un savoir, que l'on n'obtient pas autrement.»
(p.129)

«Un cas isolé ? Pas exactement puisque, depuis, de nombreuses affaires ont défrayé la chronique. Notamment l'une concernant la communauté américaine du bouddhisme et l'un de ses maîtres les plus en vue, Osel Tenzin. Reconnu pour apprécier les pratiques du Traité de Choephel, et pour son appétit sexuel, le lama avait fini par contracter le Sida dans les années 1980.
À la même époque, un lama réincarné surnommé la sagesse folle par ses pairs et ses disciples, était connu pour son alcoolisme et ses excentricités sexuelles et financières. Par ailleurs, un article de Jack Kornfeld dans le Yoga Journal révèle, sous le titre de Sex and Lives of the Gurus que, sur cinquante maîtres bouddhistes, hindous et Jaïns, trente-quatre ont eu des rapports sexuels avec leurs disciples.
En 1994, un autre lama se voit accusé, lui, d'avoir, sur unepériode de plusieurs années, abusé de son statut des réincarnation et de guide spirituel pour imposer des relations sexuelles à des jeunes femmes disciples. De médiation en médiation, le guru tibétain aurait versé plusieurs millions de dollars à ses victimes...
Le 10 février 1999, le journal américain The Independent annonce un autre scandale sexuel sous la plume de Paul Vallely: la philosophe écossaise June Campbell, traductrice officielle des lamas tibétains, affirme en effet avoir été «l'esclave sexuelle tantrique» de Kalou Rinpoché, un des lamas tibétains les plus vénérés au monde. On s'en doute, l'affaire fait grand bruit : «C'était, dit-elle, comme si j'avais accusé Sœur Teresa d'avoir joué dans des films porno. » Menacée de mort, l'Écossaise a attendu onze ans avant de parler de cette histoire. Ses accusations furent vivement démenties par les proches de celui qu elle dénonce.
Une autre fois, c est à Samye Ling Centre, en Écosse, que le scandale éclate. Dans un article du Sunday du 10 septembre 2000, Robert Mendick raconte qu'un moine adulte de Samye Ling a abusé d'une jeune fille de quatorze ans. Or Samye Ling est un lieu considéré comme le poumon de la culture tibétaine en Occident, où l’on accueille les artistes amis du dalaï-lama, tels Richard Gere ou David Bowie.
Le 10 juin 2009, j'ai demandé au dalaï-lama de bien vouloir répondre à quelques questions, notamment sur le fait que, depuis un certain temps, des articles de presse et des livres évoquent les dérapages de lamas de renom, accusés d'agressions sexuelles et de viols ou encore d'avoir des « esclaves sexuuelles tantriques». Une vingtaine de jours plus tard, le 4 juillet, Sa Sainteté le quatorzième dalaï-lama Tenzin Gyatso répondra, par l'intermédiaire de son secrétaire Chhime R. Chhoekyapa :
 
« Cher Monsieur Gilles Van i Grasdorff,
 
Veuillez excuser notre retard à répondre à votre courrier électronique du 10 juin 2009, dans lequel vous demandiez des éclaircissements de la part de Sa Sainteté comncernant le bouddhisme à certaines des questions soulevées dans votre lettre. Sa Sainteté a été très occupée ces dernières semaines, qui ont inclus de grands voyages. Nous n'avons donc pas été en mesure de répondre plus tôt. Nous espérons
 
que vous comprendrez.
Dans le même temps, nous voudrions qu'il soit bien clair pour vous dès le départ que tout comportement non conventionnel n'est pas en accord avec les enseignements de Sa Sainteté et la pratique. Dans le bouddhisme tibétain aussi il y a des personnes qui s'égarent et si elles ne respectent pas leurs vœux, des mesures appropriées sont prises. Dans la mesure où nous en sommes conscients, ceux qui ne peuvent pas garder leurs vœux monastiques, etc. ... quittent le monastère... »
Ces histoires de sexe dans les lamasseries et les monasteries occidentaux peuvent choquer nos esprits occidentaux redevenus pudibonds mais il est important de souligner que les lamas tibétains n'ont jamais cessé d'utiliser des « esclaves sexuelles» dans les rites tantriques, dont le Kalachakra. Et ce au nom d'une tradition de pratiques secrètes qui remonte au VIIIe siècle, et à ce temps lointain où Padmasambha introduisait le bouddhisme au Tibet. Le fondateur de l'école Nyingma avait lui-même cinq « esclaves sexuelles tantriques » parmi ses disciples. Dès lors, on
peut dire qu'en 2009, rien n'a vraiment changé au pays des lamas tibétains et que certains - des brebis galeuses - s'égarent. Si ce n'est que des femmes comme June Campbell et des chercheurs comme Victor et Victoria Trimondi osent briser la loi du silence imposée par les propagateurs du Tantra du Kalachakra.
(p.133-135)



Die Dalai Lamas

»Die Dalai Lamas werden von ihren Anhängern als fortgeschrittene Mahayana Bodhisattvas angesehen, mitfühlende Wesen, die sozusagen ihren eigenen Eintritt in das Nirvana zurückgestellt haben, um der leidenden Menschheit zu helfen. Sie sind demnach auf einem guten Wege zur Buddhaschaft, sie entwickeln Perfektion in ihrer Weisheit und ihrem Mitgefühl zum Wohle aller Wesen. Dies rechtertigt, in Form einer Doktrin, die soziopolitische Mitwirkung der Dalai Lamas, als Ausdruck des mitfühlenden Wunsches eines Bodhisattvas, anderen zu helfen.«

?Hier sollten wir zwei Dinge feststellen, die der Dalai Lama nicht ist: Erstens, er ist nicht in einem einfachen Sinne ein ?Gott-König?. Er mag eine Art König sein, aber er ist kein Gott für den Buddhismus. Zweitens, ist der Dalai Lama nicht das ?Oberhaupt des Tibetischen Buddhismus? als Ganzes. Es gibt zahlreiche Traditionen im Buddhismus. Manche haben ein Oberhaupt benannt, andere nicht. Auch innerhalb Tibets gibt es mehrere Traditionen. Das Oberhaupt der Geluk Tradition ist der Abt des Ganden Klosters, als Nachfolger von Tsong kha pa, dem Begründer der Geluk Tradition im vierzehnten/fünfzehnten Jahrhundert.«

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
Clarke, P. B., Encyclopedia of New Religious Movements
(New York: Routledge, 2006), S. 136.

Regierungsverantwortung
der Dalai Lamas

?Nur wenige der 14 Dalai Lamas regierten Tibet und wenn, dann meist nur für einige wenige Jahre.?

(Brauen 2005:6)

»In der Realität dürften insgesamt kaum mehr als fünfundvierzig Jahre der uneingeschränkten Regierungsgewalt der Dalai Lamas zusammenkommen. Die Dalai Lamas sechs und neun bis zwölf regierten gar nicht, die letzten vier, weil keiner von ihnen das regierungsfähige Alter erreichte. Der siebte Dalai Lama regierte uneingeschränkt nur drei Jahre und der achte überhaupt nur widerwillig und auch das phasenweise nicht allein. Lediglich der fünfte und der dreizehnte Dalai Lama können eine nennenswerte Regieruagsbeteiligung oder Alleinregierung vorweisen. Zwischen 1750 und 1950 gab es nur achtunddreißig Jahre, in denen kein Regent regierte!«

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 182,
Universität Hamburg

Der Fünfte Dalai Lama,
Ngawang Lobsang Gyatso

Der Fünfte Dalai Lama, Ngawang Lobsang Gyatso

?Der fünfte Dalai Lama, der in der tibetischen Geschichte einfach ?Der Gro?e Fünfte? genannt wird, ist bekannt als der Führer, dem es 1642 gelang, Tibet nach einem grausamen Bürgerkrieg zu vereinigen. Die ?ra des fünften Dalai Lama (in etwa von seiner Einsetzung als Herrscher von Tibet bis zum Beginn des 18. Jahrhunderts, als seiner Regierung die Kontrolle über das Land zu entgleiten begann) gilt als pr?gender Zeitabschnitt bei der Herausbildung einer nationalen tibetischen Identit?t - eine Identit?t, die sich im Wesentlichen auf den Dalai Lama, den Potala-Palast der Dalai Lamas und die heiligen Tempel von Lhasa stützt. In dieser Zeit wandelte sich der Dalai Lama von einer Reinkarnation unter vielen, wie sie mit den verschiedenen buddhistischen Schulen assoziiert waren, zum wichtigsten Beschützer seines Landes. So bemerkte 1646 ein Schriftsteller, dass dank der guten Werke des fünften Dalai Lama ganz Tibet jetzt ?unter dem wohlwollenden Schutz eines wei?en Sonnenschirms zentriert? sei; und 1698 konstatierte ein anderer Schriftsteller, die Regierung des Dalai Lama diene dem Wohl Tibets ganz so wie ein Bodhisattva - der heilige Held des Mahayana Buddhismus - dem Wohl der gesamten Menschheit diene.?

Kurtis R. Schaeffer, »Der Fünfte Dalai Lama Ngawang Lobsang Gyatso«, in
DIE DALAI LAMAS: Tibets Reinkarnation des Bodhisattva Avalokite?vara,
ARNOLDSCHE Art Publishers,
Martin Brauen (Hrsg.), 2005, S. 65

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft I

?Gem?? der meisten Quellen war der [5.] Dalai Lama nach den Ma?st?ben seiner Zeit ein recht toleranter und gütiger Herrscher.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 136)

?Rückblickend erscheint Lobsang Gyatso, der ?Gro?e Fünfte?, dem Betrachter als überragende, allerdings auch als widersprüchliche Gestalt.?

Karl-Heinz Golzio / Pietro Bandini,
»Die vierzehn Wiedergeburten des Dalai Lama«,
O.W. Barth Verlag, 1997, S. 118

»Einmal an der Macht, zeigte er den anderen Schulen gegenüber beträchtliche Großzügigkeit. […] Ngawang Lobsang Gyatso wird von den Tibetern der ›Große Fünfte‹ genannt, und ohne jeden Zweifel war er ein ungewöhnlich kluger, willensstarker und doch gleichzeitig großmütiger Herrscher.«

Per Kvaerne, »Aufstieg und Untergang einer klösterlichen Tradition«, in:
Berchert, Heinz; Gombrich, Richard (Hrsg.):
»Der Buddhismus. Geschichte und Gegenwart«,
München 2000, S. 320

Der Fünfte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft II

?Viele Tibeter gedenken insbesondere des V. Dalai Lama bis heute mit tiefer Ehrfurcht, die nicht allein religi?s, sondern mehr noch patriotisch begründet ist: Durch gro?es diplomatisches Geschick, allerdings auch durch nicht immer skrupul?sen Einsatz machtpolitischer und selbst milit?rischer Mittel gelang es Ngawang Lobzang Gyatso, dem ?Gro?en Fünften?, Tibet nach Jahrhunderten des Niedergangs wieder zu einen und in den Rang einer bedeutenden Regionalmacht zurückzuführen. Als erster Dalai Lama wurde er auch zum weltlichen Herrscher Tibets proklamiert. Unter seiner ?gide errang der Gelugpa-Orden endgültig die Vorherrschaft über die rivalisierenden lamaistischen Schulen, die teilweise durch blutigen Bürgerkrieg und inquisitorische Verfolgung unterworfen oder au?er Landes getrieben wurden.

Jedoch kehrte der Dalai Lama in seiner zweiten Lebenshälfte, nach Festigung seiner Macht und des tibetischen Staates, zu einer Politik der Mäßigung und Toleranz zurück, die seinem Charakter eher entsprach als die drastischen Maßnahmen, durch die er zur Herrschaft gelangte. Denn Ngawang Lobzang Gyatso war nicht nur ein Machtpolitiker und überragender Staatsmann, sondern ebenso ein spiritueller Meister mit ausgeprägter Neigung zu tantrischer Magie und lebhaftem Interesse auch an den Lehren anderer lamaistischer Orden. Zeitlebens empfing er, wie die meisten seiner Vorgänger, gebieterische Gesichte, die er gegen Ende seines Lebens in seinen ›Geheimen Visionen‹ niederlegte.«

(Golzio, Bandini 1997: 95)

Der Dreizehnte Dalai Lama,
Thubten Gyatso

Der Dreizehnte Dalai Lama, Thubten Gyatso

?Ein anderer, besonders wichtiger Dalai Lama war der Dreizehnte (1876-1933). Als starker Herrscher versuchte er, im Allgemeinen ohne Erfolg, Tibet zu modernisieren. ?Der gro?e Dreizehnte? nutzte den Vorteil des schwindenden Einflusses China im 1911 beginnenden Kollaps dessen Monarchie, um faktisch der vollst?ndigen nationalen Unabh?ngigkeit Tibets von China Geltung zu verschaffen. Ein Fakt, den die Tibeter von jeher als Tatsache erachtet haben.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

?Manche m?gen sich vielleicht fragen, wie die Herrschaft des Dalai Lama im Vergleich mit europ?ischen oder amerikanischen Regierungschefs einzusch?tzen ist. Doch ein solcher Vergleich w?re nicht gerecht, es sei denn, man geht mehrere hundert Jahre in der europ?ischen Geschichte zurück, als Europa sich in demselben Zustand feudaler Herrschaft befand, wie es in Tibet heutzutage der Fall ist. Ganz sicher w?ren die Tibeter nicht glücklich, wenn sie auf dieselbe Art regiert würden wie die Menschen in England; und man kann wahrscheinlich zu Recht behaupten, dass sie im Gro?en und Ganzen glücklicher sind als die V?lker Europas oder Amerikas unter ihren Regierungen. Mit der Zeit werden gro?e Ver?nderungen kommen; aber wenn sie nicht langsam vonstatten gehen und die Menschen nicht bereit sind, sich anzupassen, dann werden sie gro?e Unzufriedenheit verursachen. Unterdessen l?uft die allgemeine Verwaltung Tibets in geordneteren Bahnen als die Verwaltung Chinas; der tibetische Lebensstandard ist h?her als der chinesische oder indische; und der Status der Frauen ist in Tibet besser als in beiden genannten L?ndern.?

Sir Charles Bell, »Der Große Dreizehnte:
Das unbekannte Leben des XIII. Dalai Lama von Tibet«,
Bastei Lübbe, 2005, S. 546

Der Dreizehnte Dalai Lama:
Beurteilungen seiner Herrschaft

?War der Dalai Lama im Gro?en und Ganzen ein guter Herrscher? Dies k?nnen wir mit Sicherheit bejahen, auf der geistlichen ebenso wie auf der weltlichen Seite. Was erstere betrifft, so hatte er die komplizierte Struktur des tibetischen Buddhismus schon als kleiner Junge mit ungeheurem Eifer studiert und eine au?ergew?hnliche Gelehrsamkeit erreicht. Er verlangte eine strengere Befolgung der m?nchischen Regeln, veranlasste die M?nche, ihren Studien weiter nachzugehen, bek?mpfte die Gier, Faulheit und Korruption unter ihnen und verminderte ihren Einfluss auf die Politik. So weit wie m?glich kümmerte er sich um die zahllosen religi?sen Bauwerke. In summa ist ganz sicher festzuhalten, dass er die Spiritualit?t des tibetischen Buddhismus vergr??ert hat.

Auf der weltlichen Seite stärkte er Recht und Gesetz, trat in engere Verbindung mit dem Volk, führte humanere Grundsätze in Verwaltung und Justiz ein und, wie oben bereits gesagt, verringerte die klösterliche Vorherrschaft in weltlichen Angelegenheiten. In der Hoffnung, damit einer chinesischen Invasion vorbeugen zu können, baute er gegen den Widerstand der Klöster eine Armee auf; vor seiner Herrschaft gab es praktisch keine Armee. In Anbetracht der sehr angespannten tibetischen Staatsfinanzen, des intensiven Widerstands der Klöster und anderer Schwierigkeiten hätte er kaum weiter gehen können, als er es tat.

Im Verlauf seiner Regierung beendete der Dalai Lama die chinesische Vorherrschaft in dem großen Teil Tibets, den er beherrschte, indem er chinesische Soldaten und Beamte daraus verbannte. Dieser Teil Tibets wurde zu einem vollkommen unabhängigen Königreich und blieb dies auch während der letzten 20 Jahre seines Lebens.«

Sir Charles Bell in (Bell 2005: 546-47)

Der Vierzehnte Dalai Lama,
Tenzin Gyatso

Der Vierzehnte Dalai Lama, Tenzin Gyatso

?Der jetzige vierzehnte Dalai Lama (Tenzin Gyatso) wurde 1935 geboren. Die Chinesen besetzten Tibet in den frühen 1950er Jahren, der Dalai Lama verlie? Tibet 1959. Er lebt jetzt als Flüchtling in Dharamsala, Nordindien, wo er der Tibetischen Regierung im Exil vorsteht. Als gelehrte und charismatische Pers?nlichkeit, hat er aktiv die Unabh?ngigkeit seines Landes von China vertreten. Durch seine h?ufigen Reisen, Belehrungen und Bücher macht er den Buddhismus bekannt, engagiert sich für den Weltfrieden sowie für die Erforschung von Buddhismus und Wissenschaft. Als Anwalt einer ?universellen Verantwortung und eines guten Herzens?, erhielt er den Nobelpreis im Jahre 1989.?

Paul Williams, »Dalai Lama«, in
(Clarke, 2006, S. 137)

Moralische Legitimation
der Herrschaft Geistlicher

Für Sobisch ist die moralische Legitimation der Herrschaft Geistlicher ?außerordentlich zweifelhaft?. Er konstatiert:

?Es zeigte sich auch in Tibet, da? moralische Integrit?t nicht automatisch mit der Zugeh?rigkeit zu einer Gruppe von Menschen erlangt wird, sondern allein auf pers?nlichen Entscheidungen basiert. Vielleicht sind es ?hnliche überlegungen gewesen, die den derzeitigen, vierzehnten Dalai Lama dazu bewogen haben, mehrmals unmi?verst?ndlich zu erkl?ren, da? er bei einer Rückkehr in ein freies Tibet kein politische Amt mehr übernehmen werde. Dies ist, so meine ich, keine schlechte Nachricht. Denn dieser Dalai Lama hat bewiesen, da? man auch ohne ein international anerkanntes politisches Amt inne zu haben durch ein glaubhaft an ethischen Grunds?tzen ausgerichtetes beharrliches Wirken einen enormen Einfluss in der Welt ausüben kann.?

Jan-Ulrich Sobisch,
Lamakratie - Das Scheitern einer Regierungsform (PDF), S. 190,
Universität Hamburg